Selon Lee White, aujourd’hui le syndicat de crime gagne désormais plus d’argent avec le trafic de l’Ivoire qu’avec la drogue. Face à l’immensité de la problématique, le patron des parcs nationaux a reconnu que le problème ne peut être réglé de façon spécifique mais collectif.
« On ne peut pas régler le problème tout seul. Il est donc impératif que la communauté internationale nous soutienne et nous aide car même si nous appliquons de façon rigoureuse nos règles et nos lois si la communauté internationale ne fait rien ce trafique va continuer », a-t-il signalé ajoutant que : « tant que la demande sera forte, il y aura toujours des criminels qui seront prêts à prendre des risques pour tuer les éléphants ».
Pour sa part, Emile Ngavoussa, Directeur général de la faune et des aires protégées a souligné que les éco gardes sont mal outillés pour faire face aux braconniers. Ce dernier a demandé de revoir leurs conditions de travail.
« Le gouvernement est entrain de mettre en place, une unité de force de sécurité pour appuyer l’administration des eaux et forêts d’autant plus qu’une bonne partie des pays voisins ont déjà amorcé le processus d’équipement de leurs éco gardes pour mieux lutter contre les braconniers», a-t-il affirmé.
A cette conférence de presse étaient présents l’ambassadeur des Etats-Unis, au Gabon, Eric Benjaminson et d’autres participants.
Soulignons que l’atelier sous régional sur la lutte contre le braconnage qui réunit depuis lundi les pays de l’Afrique centrale s’achève ce jeudi dans la capitale gabonaise.