«D’après ce qu’on aurait dit à Nicolas Ondo Obame, il doit être probablement jugé le 18, mais nous n’avons pas d’avis d’audience. Il a décidé d’entamer une grève de la faim», a indiqué l’avocate, soulignant que Nicolas Ondo Obame «dit avoir été tabassé lors de son arrestation par les gendarmes, il a en effet un œil au beurre noir», a rapporté le média en ligne nouvelobs.com.
«Il a consulté un médecin à la gendarmerie, qui a demandé aux agents de l’amener auprès d’une unité hospitalière, ce qui n’a pas été fait», a poursuivi Me Naomie Assoumou. Selon Lionel Ella Engonga, un autre leader étudiant «On l’accuse d’avoir voulu mettre le feu à l’université (…) On a retrouvé un sac qui contenait de l’essence et des chaînes et on l’accuse d’en être le propriétaire. Ce n’est pas à lui et quand il a été arrêté il n’avait pas de sac».
Depuis huit mois, l’UOB en grève avec des semblants de reprise de cours accompagnés de troubles répétés. Ces manifestations ont donné lieu à de nombreux heurts entre grévistes et forces de l’ordre, ainsi qu’à diverses interpellations, toujours suivies de libérations les jours suivants.
Les étudiants réclament notamment la suppression de la limite d’âge pour les bourses et l’harmonisation du système LMD, mais aussi notamment la réouverture de la bibliothèque et d’un restaurant universitaires, la mise en place d’un réseau internet gratuit, ainsi que de meilleures conditions d’hygiène et l’électrification de toutes les salles de cours. Pour couronner le tout, le personnel administratif de l’université est aussi en grève depuis le 2 juillet.