Ce séminaire vise à recueillir les contributions des experts aux fins d’établir un état de lieu et un diagnostic de la lutte contre la corruption et le blanchissement des capitaux au Gabon.
« Notre pays doit désormais se doter d’une boussole, d’une stratégie nationale afin d’éradiquer ses fléaux », a déclaré Vincent Lébondo Le-Mali, président de la Commission nationale de lutte contre l’enrichissement illicite.
Selon lui, quatre secteurs ont été prioritairement identifié : budget d’investissement public, marché public, secteur privé et climat des affaires.
Il a expliqué que la feuille de route permettra aux autorités gabonaises d’actualiser le cadre juridique, technique et institutionnel existant, d’évaluer périodiquement le niveau d’atteinte des résultats prévus dans la croisade contre les comportements déviants en matière de gouvernance des finances publiques et de l’argent sale.
Cette feuille de route devrait accélérer le processus d’opérationnalisation de la Commission nationale de lutte contre l’enrichissement et l’Agence nationale d’investigation financière lancé le 16 juillet dernier, avec l’appui du Programme des Nations Unies pour le développement (PNUD).