La robe héritage Napoléonienne et coloniale, a-t-il déclaré, permet une nette distinction des hommes de droit. Ainsi, le fait de porter la robe fait entrer, selon lui, le magistrat dans sa fonction et lui rappelle les devoirs de sa charge : appliquer la loi et faire œuvre de justice.
Il a également invité les hommes et les femmes de lois à la dignité, l’abnégation et l’indépendance.
D’après le président de la Cour de Cassation, ce sont ces comportements qui pourront susciter la confiance et la considération des concitoyens et permettre par conséquent à la justice d’être « sereine, impartiale, crédible ».
L’orateur a par ailleurs dénoncé les conflits qui existent entre les agents des Force de l’Ordre aux magistrats gabonais
« Les incompréhensions et incidents opposants des magistrats aux membres des forces de sécurité et les relations tumultueuses entretenues entre le barreau et la Cour suprême judiciaire, ne sont pas des comportements qui honorent les défenseurs de la loi », a-t-il souligné en substance.