L’atelier de Libreville visait à plancher sur une approche qui tienne compte des spécificités des pays de la région et à porter un regard sur des notions comme la sélectivité des contrôles ou la place des contrôles après le dédouanement dans un contexte où il peut arriver que le flux journalier des marchandises déclarées soit moins important que le nombre de douaniers sensés les contrôler.
Les missions de l’Afritac Centre s’articulent autour de la supervision des institutions et établissements bancaires et de microfinance, de l’aide au processus de décentralisation des finances publiques et au budget, du renforcement des capacités des administrations fiscales et douanières, de l’amélioration de la gestion de la dépense, des opérations du trésor et de la comptabilité, de l’amélioration des statistiques des prix et de la comptabilité nationale.
Dans ce contexte, cet atelier avait pour objectifs généraux de faciliter les échanges entre les dirigeants des administrations douanières en vue de leur permettre de confronter leurs expériences sur la conduite des réformes ; de permettre une concertation sur toutes les questions douanières communautaires, en particulier celles relevant de l’harmonisation des fiscalités, de créer les conditions d’une véritable coopération dans les domaines de l’exécution des directives régionales, de l’assistance administrative dans la mise en œuvre des procédures douanières, de favoriser l’accès à la documentation des pays membres, d’élargir les possibilités de coopération d’échanges et d’assistance avec d’autres organismes, administrations et associations.
Ces assises de Libreville auquel ont pris part plusieurs pays de la sous-région, le Burundi, le Cameroun, le Centrafrique, Le Congo, Le Congo, le Gabon, la Guinée Equatoriale et le Tchad, se sont achevées le mardi 5 février.