Face à la légèreté laquelle avec certains journalistes travaillent en passant outre toutes les règles et normes de leur métier, le ministère de la Communication a pris depuis quelques mois la résolution de leur apporter un plus. Une manière d’opérer d’améliorer la compétence des personnes à un secteur non moins important dans le processus de développement du pays.
Monique Oyane, secrétaire général adjoint du ministère de la Communication, en charge des organes de presse, présidait la cérémonie d’ouverture de cette session de formation axée sur «le journaliste économique, de paix et de développement». Elle a justifié l’importance de cette formation, fondée sur la volonté d’inscrire les journalistes gabonais parmi les meilleurs de la sous-région d’Afrique centrale, voire du continent africain.
Animée par une journaliste de la Cameroon radio and television (CRTV), Mélanie Bétébé, spécialiste des magazines, le module en cours de transmission durera quinze jours. Il est le deuxième d’une série qui s’étalera sur neuf mois. Les participants recevront un certificat de fin de formation. Le sésame donnera accès à un avancement en indices dans la Fonction publique pour les fonctionnaires, et d’étoffer le curriculum vitae des journalistes du secteur privé.