Le marché immobilier africain serait en plein essort d’après l’étude Knight Frank «Africa Report 2013»

Selon l’étude Knight Frank «Africa Report 2013», l’expansion permanente du continent africain depuis 10 ans a provoqué un bond de la demande en immeubles de qualité, tant dans le résidentiel que dans l’immobilier d’entreprise.

Le PIB du continent africain a augmenté de 5 % par an depuis 2002. D’après l’étude «Africa Report 2013» menée par un des spécialistes de l’immobilier d’entreprise Knight Frank, cette croissance, en plus d’être forte, est pérenne, et soutient une élévation du niveau de vie, en particulier dans les zones urbaines à forte démographie. Les méga cités du continent, telles que Lagos (Nigeria), Nairobi (Kenya), Lusaka (Zambie), Accra (Ghana), et Dar es Salaam (Tanzanie) agiraient comme autant de moteurs de développement et susciteraient de ce fait l’intérêt des investisseurs, des promoteurs et de leurs clients utilisateurs.

Pour Matthew Colbourne, associé et directeur du département recherche du cabinet Knight Frank : «Si l’on fait la somme des firmes étrangères qui cherchent à s’implanter sur le marché africain avec le nombre d’entreprises africaines en pleine croissance, on aboutit, dans les grandes villes, à un besoin en immeubles haut de gamme particulièrement fort».

En matière de commerce, l’élévation du niveau de vie et l’exigence accrue des consommateurs contribuent à l’ouverture de boutiques modernes et de centres commerciaux bâtis sur le modèle occidental. Ces dernières années, dans des pays comme la Zambie, le Ghana, le Kenya ou encore le Nigeria, les principales grandes villes ont vu s’inaugurer des centres commerciaux modernes, et la mise en chantiers de surfaces marchandes toujours plus grandes serait à prévoir. La demande en la matière est permanente, alimentée aussi bien par les grandes enseignes internationales que par les chaînes sud-africaines qui cherchent à s’étendre hors de leurs frontières.

En termes de bureaux, l’étude démontre que beaucoup de villes pâtissent d’une insuffisance de superficies adaptées aux attentes des sociétés internationales, le boom technologique ouvrant de nouvelles perspectives de diversification économique et attirant ainsi de nombreuses entreprises. Cette pénurie a fait bondir les loyers, notamment dans les villes où la demande provient des entreprises gazières et pétrolières. De fait, les loyers des immeubles haut de gamme à Luanda (Angola) et Lagos (Nigeria) figurent parmi les plus élevés du monde. A Luanda, les loyers Prime restent très hauts puisqu’il faut compter mensuellement 150 dollars américains par mètre carré, un niveau bien supérieur aux tarifs pratiqués à Londres, New-York ou Hong-Kong.

Le marché résidentiel connaîtrait quant à lui une forte demande en grands volumes haut de gamme. Beaucoup de quartiers, à la périphérie des grandes villes, sont actuellement en construction, telles que les projets «Eko Atlantic» à Victoria Island au Nigeria, «Tatu City» à Nairobi et «La Cité du Fleuve» à Kinshasa. Ces projets peuvent, selon Knight Frank, soutenir une vague de développement urbain pour l’Afrique. «L’élévation du niveau de vie de la classe moyenne africaine aspire la demande par le haut. Les magasins et les logements d’habitation doivent obéir à des normes de qualité de plus en plus exigeantes. Si l’on fait la somme des firmes étrangères qui cherchent à s’implanter sur le marché africain avec le nombre d’entreprises africaines en pleine croissance, on aboutit, dans les grandes villes, à un besoin en immeubles haut de gamme particulièrement fort», observe Matthew Colbourne, Associé et Directeur du Département Recherche de Knight Frank à Londres.

Assez logiquement, le Gabon n’est pas pris en compte par cette étude, les auditeurs estimant que la marché national est trop petit et le coût de l’immobilier trop élevé pour permettre un amortissement raisonnable de l’investissement pour la plupart des entreprises. D’autres paramètres comme le manque d’infrastructures et la médiocrité du climat affaires amenuisent encore l’intérêt du Gabon pour les grandes entreprises aux yeux des enquêteurs. Enfin, la disproportion entre le prix de l’immobilier et les revenus de la classe moyenne est trop importante pour permettre un développement rapide des logement de standing. Il n’en reste pas moins que la croissance de l’Afrique profitera, au moins à terme, au Gabon qui peut espérer raccrocher les wagons de tête , sans qu’il soit toutefois possible de déterminer une échéance.

Knight Frank, acteur majeur de l’immobilier professionnel, est la principale société privée à travers le monde, active depuis 1886 aux U.K.. Implantée également dans 44 pays à travers le monde dont 9 en Afrique anglophone, ses activités s’articulent principalement autour de la consultance immobilière en agence et en investissement. L’activité de Knight Frank couvre tous les aspects du processus immobilier, de la recherche d’espaces professionnels aux conseils aux investisseurs, propriétaires et développeurs immobiliers, et ce dans les marchés des bureaux, des entrepôts logistiques et ateliers, des commerces et des ensembles résidentiels. L’entreprise réalise de nombreuses études sur l’évolution du marché immobilier. Ils essaient aussi de prévoir les conséquences futures que les évolutions technologiques et les tendances culturelles et sociales pourraient avoir sur le marché immobilier.

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  1. c’est vrai qu’on est assiste à un besoin des immeubles de haut de gammes très fort en afrique principalement au BENIN. Néamoin des promoteurs mettent leur effort pour y trouver une solution. plusieurs offres on été annoncé sur le site de l’agence immobilière en ligne au BENIN, leur site est : http://www.immobenin.com/ , là vous retrouverez votre besoin en quelques munites , vous pouvez les contacter dans vos besoin il s’en chargeront le plus rapide que possible , pour vous satisfaire. E-mail contact@immobenin.com

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