L’objectif était de « faire le point sur l’importance de la régionalisation pour l’Afrique, compte-tenu des succès et limites des principales intégrations économiques ».
Ailleurs, l’intégration économique a eu des impacts positifs sur les échanges des pays membres. Pour Severine Chedor, l’Afrique qui n’a pas de poids économique sur l’échiquier international doit procéder le plus rapidement possible à son intégration régionale pour rattraper son retard en matière de commerce international.
Mais pour le Gabon, cette intégration doit se faire dans un esprit de compétitivité car le pays est beaucoup trop dépendant de ses partenaires dans les secteurs essentiels tel que celui de l’agroalimentaire. Les patrons gabonais doivent donc se mettre au niveau de leurs collègues du Cameroun par exemple pour résister au moins à l’intégration sous-régionale avant de parler d’intégration régionale et mondiale.
Le Gabon occupe actuellement le 170ième rang mondial dans le classement de facilité d’affaire et le 156ième en ce qui concerne l’environnement des affaires selon Doing Bisness.