C’est dans un courrier adressé au Premier Ministre lundi que l’ONEP a donné cet ultimatum de huit jours. Le préavis de grève générale illimitée expirera en effet le 5 mars prochain. « Passé ce délai, si aucune négociation n’a débuté, nous nous réservons le droit de lancer, dès le mercredi 6 mars à 00h01mn, un mot d’ordre de grève générale illimitée dans toutes les sociétés du secteur pétrolier et activités connexes », prévient Guy Roger Aurat Réténo, secrétariat général du bureau national de l’Organisation.
L’Organisation Nationale des Employés du Pétrole est engagée depuis plusieurs années dans la lutte contre l’utilisation abusive de la main d’œuvre étrangère ainsi que les violations répétées des règles de constitution et de fonctionnement des entreprises en République gabonaise. Elle a participé jusqu’ici à différents forums et commissions mis en place par le gouvernement en vue d’apporter des solutions pérennes au secteur pétrolier. Mais «aujourd’hui, force est de constater que malgré toutes ces dénonciations, l’administration a démontré ouvertement son incapacité à faire respecter les lois et règlements en vigueur en République gabonaise ».
Pour cette fois l’ONEP annonce que son cahier des charges contient un certain nombre de préalables dont la satisfaction totale est la condition sine qua non pour l’entame d’une quelconque négociation.