Très optimiste, Nazar Baraka table sur un taux de croissance supérieur à 4,5%. Le chômage a régressé passant de 14% à 10%, et les investissements ne cessent d’augmenter dans l’ensemble du royaume chérifien.
« Le Maroc est un grand pôle d’attraction pour les investisseurs en Afrique », a vanté le ministre marocain avant de préciser que le taux d’inflation reste maîtrisé dans une fourchette de 2% alors que la croissance économique globale sera arrêtée à 6,8% comme prévu par la loi des finances.
« J’invite le secteur privé à s’impliquer dans le processus de croissance », a martelé le ministre répondant aux questions de Thomas de Média 1 radio et de Berleck Leckobat de Gabonews TV.
Nazar Baraka a également mis un accent particulier sur la réduction des impôts des PME qui sont passés de 30% à 10%.
Pour l’argentier du royaume chérifien, la stratégie du gouvernement dans le domaine de la réforme de l’impôt vise à atteindre un système fiscal juste et équitable auquel les marocains et les entreprises contribuent chacun selon ses capacités. Cette mesure est susceptible de réduire la pression fiscale sur les classes moyennes et les petites et moyennes entreprises (PME), et devrait permettre de surcroit de renforcer la confiance entre l’administration et le contribuable.