La forêt de Lekeye classée aire protégée

Le procès-verbal, qui sanctionne les travaux de la Commission provinciale de classement de la forêt de Lekeye, dans le canton Kayié (Djouori-Agnili, Bongoville), en aire protégée a été signé, récemment à Bongoville, par les représentants des populations et les responsables administratifs en présence du directeur général de la faune et des aires protégées, Emile Ngavoussa, et du gouverneur du Haut-Ogooué, Bertrand Moundounga

La forêt de Lekeye, située entre Bongoville et Léconi (à l’Est de Franceville) fait parti des zones protégées en raison de plusieurs espèces fauniques et floristiques exceptionnelles qu’elle regorge.

’’Quelques 12 800 hectares sont concernés par cette mesure conservatoire. Dorénavant, cet espace sera la propriété exclusive de l’Etat gabonais et sera placé sous la gestion du ministère des Eaux et Forêts », a indiqué Joseph Ngowou, directeur de l’aménagement des aires protégées.

Le processus de gestion de la forêt de Lekeye inclura donc la gestion des ressources naturelles, les recherches, l’inventaire des ressources, l’application de la loi, le développement des infrastructures et les équipements, l’éducation et la sensibilisation et l’implication des communautés locales.

Selon le directeur général de la faune et des aires protégées, M. Emile Ngavoussa ‘’la forêt gabonaise reforme une importante diversité biologique faite de plus de 8 000 espèces végétales, plus de 150 espèces de mammifères, 600 espèces d’oiseaux, 122 espèces de reptiles et 4 espèces de tortues’’.

‘’Fort de cette richesse naturelle, et se saisissant de l’élan du sommet mondial sur le développement durable en Afrique de Sud, le président Omar Bongo Ondimba a décidé, le 30 août 2002, de la création d’un réseau de 13 parcs nationaux, soit 11,23% du territoire. L’objectif poursuivi est de promouvoir la conservation de la biodiversité au Gabon à travers le classement en aires protégées de 17% du territoire’’, a expliqué Emile Ngavoussa.

Le classement en espace protégé du site de Lekeye va contribuer à l’amélioration des conditions de vie des populations à travers la création des conditions d’un développement local, le recrutement de la main-d’œuvre locale (éco-gardes, éco-guides, etc.) et la génération des revenus par le développement des activités culturelles et artisanales. ’’Il reste donc l’élaboration et la signature du décret de classement qui sera publié au Journal officiel et porté à la connaissance de tous’’, a précisé le directeur général de la faune et des aires protégées.

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