Toute chose qui légitime la réaction du ministre et la reforme entrevue par laquelle dorénavant seule la fonction publique va se prévaloir du droit de recrutement des agents publics, conformément à ses missions. De la sorte, les directions centrales des ressources humaines (DCRH) prévues dans un projet de loi adopté en conseil des ministres, vont certes être placées au sein de chaque ministère, mais seront directement rattachées à la direction générale de l’administration et de la fonction publique (DGAFP).
Au point que pour les campagnes de recrutements, autant les DCRH seront certainement amenées à examiner les candidatures dans le sens de l’adéquation des profils des candidats avec les profils de postes disponibles, autant l’administration de la fonction publique aura un regard sur le niveau de potentiel (ou de compétence) dès le recrutement pour un suivi efficient de chacun aux moyens d’outils comme l’évaluation ou la mobilité interne qui permettraient d’observer grâce aux indicateurs instaurés à cet effet, les courbes d’évolution ou de régression des agents publics en termes de niveau de compétence.
Il s’agirait là d’une vision dont les gabonais peuvent attendre beaucoup, notamment l’éradication des recrutements anarchiques et surtout réussir le pari ou le défi du chef de l’Etat, du gouvernement et du ministre Rose Ossouka Raponda, d’une administration publique performante.