Pour Louis Claude Moundzieou Koumba, porte parole de la commission nationale d’organisation et de gestion des événements et des manifestations à caractère national et international, « avec les infrastructures de qualité que nous avons aujourd’hui dans notre pays, on peut postuler à accueillir certains grands événements. C’est un moyen de développement et de profiter de la formidable vitrine que va offrir l’organisation au Gabon du trophée des champions ».
Pour Léon Folquet, président du comité national olympique gabonais, « nous allons tirer profit du match, de sa promotion. L’image Gabon n’a pas de prix ».
La LFP attend environ un million d’euros lors de ce match à Libreville, sachant que le continent africain représente 30% des revenus de la vente des droits de diffusions de L1 à l’international, soit 10 millions d’euros par an. Ce sur quoi Redha Chibani, responsable de développement à l’international à la LFP ajoute qu’ « il y a une approche business en Afrique. Ça casse les clichés du continent qui n’a pas d’argent et ne sait pas organiser. Pour la première ligue anglaise, l’Afrique représente 50% de leur revenu à l’international ».