Le conflit en RCA est devenu très complexe. En cause, l’instrumentalisation par les politiques du fait religieux, avec une minorité musulmane qui serait défendue par la rébellion Seleka. En toile de fond : l’influence du voisin tchadien et l’inertie de la communauté internationale.
«Nous devons mettre un terme aux exactions, qui prennent également des formes confessionnelles (…) Le chaos s’est installé et les populations civiles en sont les premières victimes», a déclaré M. Hollande.
Dans son discours, le numéro un français a beaucoup parlé de l’Afrique.
Il a évoqué le terrorisme qui a frappé le Kenya récemment, et salué le processus démocratique au Mali, qui a vu l’élection d’Ibrahim Boubakar Keïta à la présidence de la République.