Henri Eyebe Ayissi chez Gilbert Ngoulakia

audience-chez-ngoulakiaLe secrétaire général de l’Association africaine des institutions supérieures de contrôle des finances publiques (Afrosai), a été l’hôte du premier président de la Cour des comptes.

Le fonctionnement de l’Association africaine des institutions supérieures de contrôle des finances publiques (Afrosai) préoccupe les juges financiers de la sous-région. En visite de travail à Libreville, le secrétaire général de ladite institution en a profité pour deviser avec son président. A la tête d’une délégation de cinq (5) personnes, Henri Eyebe Ayissi a donc été reçu hier par Gilbert Ngoulakia. Les deux personnalités ont notamment évoqué l’organisation de la prochaine assemblée générale de l’Afrosai, la signature de l’accord de coopération Afrosai/Eurosai, la réunion de planification de l’Afrosai, l’opérationnalisation de la stratégie GED du Crefiaf. «Je viens personnellement en tant que secrétaire général accompagné de mon directeur général, pour préparer les réunions des instances de l’Afrosai pour la période 2014 que nous venons d’engager», a indiqué l’hôte du premier président de la Cour des comptes du Gabon.

Se voulant plus précis, il est longuement revenu sur l’ordre du jour de cette rencontre : «Nous avons traité des sujets qui concernent l’Afrosai. Il est question ici d’échanger les expériences, de mieux se connaitre et de développer une coopération bilatérale», a-t-il déclaré, soulignant : «Nous voulons produire des résultats en termes de performance, faire en sorte que l’Afrosai confirme sa place au sein de l’Organisation internationale des institutions supérieures de contrôle des finances publiques (Intosai)». Et d’ajouter : la promotion «d’une gouvernance publique financière passe par une culture d’édition de compte, une culture d’optimisation des dépenses publiques pour que les ressources des États servent pour le développement mais surtout (qu’elles servent) à renforcer la conscience des gestionnaires et comptables publics afin qu’ils soient véritablement responsables et comptables de la gestion des ressources publiques dont ils ont la charge».

Créée en 1976, l’Afrosai se veut une réponse africaine aux résolutions de l’Intosai, qui recommandent une étroite coopération entre les institutions supérieures de contrôle des finances publiques et la création de centres subsidiaires d’informations, d’échange d’idées et de documentation.

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