Il n’y aura pas d’état de grâce pour le Premier ministre et son gouvernement, selon Ali Bongo Ondimba

Le président Ali Bongo, lors de son allocution du 29 janvier à Libreville. ©Cocom
Le président Ali Bongo, lors de son allocution du 29 janvier à Libreville. ©Cocom
Le président gabonais, Ali Bongo Ondimba a déclaré mercredi, qu’il n’y aura pas d’état de grâce pour le nouveau Premier ministre, Daniel Ona Ondo et les membres de son gouvernement à l’occasion d’un discours à la nation prononcé devant un kyrielle des personnalités.

« Il n’y aura donc pas d’état de grâce, ni de période d’apprentissage. « Il n’y aura qu’un seul objectif, qu’un seul mot d’ordre : réussir », a prévenu le chef de l’Etat s’adressant au Premier ministre et à ses ministres nouvellement nommés.

Il a indiqué qu’un collectif budgétaire doit être adopté. Un combat acharné doit être livré. Celui pour un nouveau Pacte social.

Précisant les axes de la feuille de route, le président Ali Bongo a décliné certains points, notamment la poursuite de la réforme du système des rémunérations et des primes de toute nature qui devront dorénavant prendre en compte les notions de risque, de pénibilité, de performance et de mérite.

Aussi, a-t-il poursuivi, engager sans délai la réforme de certaines subventions, notamment celles liées aux produits pétroliers afin de les mettre en adéquation avec les politiques publiques et en particulier avec le nouveau pacte social qu’il a engagé.

« Tel est le chemin à parcourir ensemble », non pas une option – le président répètera deux fois « non pas une option » -, mais une « obligation collective ». Une œuvre devant laquelle chaque citoyen doit se sentir responsable. Ministres, administrations publiques et privées, compatriotes : tous doivent faire preuve de « disponibilité, d’abnégation, de loyauté et de patriotisme dans la matérialisation de notre pacte social, chacun à la place qui est la sienne ».

Un rapport indépendant commandé en octobre 2013 indiqué que la pauvreté frappe le Gabon et menace de délitement le contrat social.

Selon le document, 30% des citoyens sont jugés économiquement faibles (95.000 foyers, dont 55% en ville), 60% des départements sont en décrochage en termes d’accès aux minimas sociaux de base pour ce qui relève de l’accès à la santé, à l’eau potable et à l’électricité.

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