En tout, 220 silhouettes comportant chacune le pre?nom d’une jeune fille enleve?e, relie?es par des chai?nes, composent cette exposition qui durera un mois, avec le soutien de la Fondation Elle, qui lutte pour l’éducation des femmes dans le monde.
«Cette exposition va rappeler aux nombreux parisiens et touristes qui fréquentent cette place que l’avenir de ces lycéennes nous concerne toutes et tous. Ne rien faire au nom de la cause d’à côté, c’est encouragé l’injustice qui déferle sur le monde», a déclaré l’ex première dame de France, Valérie Trierweiler.
Pour la maire (PS) de Paris, Anne Hidalgo, l’objectif de cette exposition éphémère est de «mettre la pression sur le président François Hollande afin d’intensifier la mobilisation pour la libération des 220 jeunes nigérianes séquestrées et réduites en esclavage».
Egalement présente ce lundi à la Place de la République, la présidente du Mouvement Civique des Femmes (MCF), la gabonaise Mengué M’ Eyaà : «Nous ne sommes pas là pour une action, mais pour affirmer notre soutien » à l’initiative de Valérie Trierweiler.
«La femme gabonaise ne veut pas laisser passer cet acte au second plan de l’actualité», a regretté Mengue M’Eyaa, qui compte sur la «pression internationale» pour faire bouger les choses.
On rappelle qu’en mai dernier, Valérie Trierweiler avait déjà manifesté au Trocadéro, à Paris, aux côtés de Carla Bruni, Rama Yade, ou encore Alexandra Lamy.
«Je vais mener ce combat jusqu’à la libération des jeunes filles. Je suis pour qu’on agisse pour les femmes quelles que soient leur nationalité et leur importance», avait déclaré l’ex compagne du président français virée de l’Elysée en janvier dernier.