Ambition de créer une place historique aux allures de La place Tahrir en Egypte ou La place de la Kasbah en Tunisie, le choix récurrent de cette cathédrale pour manifester ne peut qu’interpeller tous les observateurs avertis. Actuellement sur le site, trois requêtes sont à l’ordre du jour. Parmi elles, la plus ancienne, celle des ex-agents hospitaliers de la Caisse nationale de sécurité sociale qui depuis 4 mois déjà exigent le paiement de leurs droits avant le 17 aout. Dans les rangs des manifestants, des personnes âgées touchant le troisième âge, des hommes et des femmes affaiblis. Tous depuis, le mois de juillet ont décidé d’aller jusqu’au bout.
A côté d’eux, il y a les élèves recalés au BAC 2 pourtant admis au BAC 1 session 2013 venus des établissements de Libreville et de l’intérieur du pays. La rencontre en début de semaine avec le ministre de l’Education nationale n’a rien changé. Une mauvaise interprétation des textes serait à l’origine de la situation actuelle. Les jeunes disent maintenir le mouvement jusqu’à l’obtention de leurs parchemins. Et enfin, il y a des dizaines d’étudiants qui depuis trois jours ont entamé une grève de la faim pour réclamer le paiement de leurs bourses qu’ils attendent depuis le mois de mars dernier. Plus de 600 étudiants sont concernés par cette situation. « Pas de bourse, pas de 17 août », peut-on lire sur la banderole. Ce sera tout, pour le moment à la cathédrale des lamentations…
Dorian Ondo