A Mounana, la garde n’est pas baissée.
Le réseau de surveillance radioactive opère toujours ses contrôles, qui sont renouvelés chaque année, à travers l’analyse de plusieurs paramètres. D’abord, la qualité de l’air, avec une attention accordée au radon, à certains gaz et poussières radioactifs. Ensuite, la qualité radiologique de l’eau, utilisée par les populations, même pour le trempage du manioc. Le troisième vecteur analysé concerne les sédiments retrouvés dans les eaux. Derniers éléments analysés, ceux de la chaîne alimentaire : poisson, feuilles de manioc, tubercules et toute denrée consommée sur le site de Mounana. Tout cela afin d’établir un bilan radiologique qui déterminerait la dose supposée être reçue par le public, qui ne doit plus excéder un millisievert par an.