Le Premier ministre, Pr Daniel Ona Ondo boucle les assises sociales d’Angondjé

Ona Ondo assailli par des grévistes, le 3 novembre 2014, à son arrivée au Conseil interministériel. À gauche, Marcel Libama, leader syndical. © Primature-Gabon
Ona Ondo assailli par des grévistes, le 3 novembre 2014, à son arrivée au Conseil interministériel. À gauche, Marcel Libama, leader syndical. © Primature-Gabon
Organisés à l’initiative du Chef de l’Etat, Ali Bongo Ondimba dans l’optique de trouver des solutions aux problèmes sociaux, le Premier ministre, Pr Daniel Ona Ondo a bouclé vendredi 16 janvier 2014 au stade de l’amitié d’Angondjé à Libreville, les travaux des assises sociales.

Prendre acte des propositions faites par les partenaires sociaux durant les assises sociales d’Angondjé qui se sont tenues durant un mois et demi, était le but de la présence vendredi 16 janvier 2015 au stade de l’amitié du Premier ministre, Pr Daniel Ona Ondo qui a présidé la cérémonie de clôture des travaux de la commission ad hoc.

Durant ces assises, autorités de l’Etat et centrales syndicales ont examiné les propositions faites pour l’amélioration du traitement salarial des agents des secteurs public, parapublic et privé. Notamment, le relèvement du point d’indice pour les fonctionnaires de 425 FCFA à 1500 FCFA, la revalorisation des allocations familiales de 8 000 FCFA à 100 000 FCFA par enfant et par mois, la mensualisation dès fin janvier de la Prime d’incitation à la fonction enseignante (Pife), l’instauration d’un nouveau mode de calcul de la pension retraite ainsi que le rétablissement de l’indemnité de services rendus.

Ces assises souhaitées par le Chef de l’Etat avaient pour objectif d’accélérer le rythme des mesures annoncées à l’issue des assises sociales d’avril 2014 afin de lutter contre la pauvreté et les inégalités sociales.

Après la dotation d’une enveloppe de 250 milliards de FCFA étalée sur trois ans pour réaliser des projets créateurs de revenus pour les Gabonais, les assises sociales se voulaient le cadre normatif à partir duquel plusieurs solutions pouvaient être envisagées.

Cependant si certains points de revendications ont été satisfaits, d’autres font encore l’objet de nouvelles négociations avec le gouvernement afin de voir dans quelles mesures ils peuvent être adoptés.

La cérémonie présidée par le Premier ministre, a été marquée par la signature du protocole d’accord issu des négociations par les centrales syndicales publiques, parapubliques et privées.

Pour rappel, le 31 janvier 2014, au terme de leurs analyses, les syndicats avaient proposés «l’augmentation du salaire minimum interprofessionnel garanti (Smig) à 300.000 francs CFA, du point d’indice à 1500 francs CFA, la majoration de 150 points supplémentaires sur chaque indice initial. Sur la nouvelle formule à appliquer pour le calcul de la pension retraite, elle est égale au dernier revenu net multiplié par 3 et divisé par 4 ».

Est-ce pour autant la fin des mouvements sociaux dans l’administration publique? D’autant que les agents de l’Etat ont fixé fin janvier 2015 comme délai d’application pure et simple de l’augmentation du Smig.

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