« La libre circulation n’est pas le droit de résidence qui est régit par des textes nationaux de chaque pays. Pour le moment la Commission travaille à ce que progressivement tous ces éléments soient analysés et traités », a affirmé M. Moussa.
Selon lui, la décision entérinée par les chefs d’Etat avec effet immédiat, permettra à un ressortissant d’un pays membre de la CEMAC, d’aller dans un autre pays de la communauté sans visa d’entrée ou de sortie.
Le président de la Commission de la CEMAC a expliqué qu’il est désormais possible pour un ressortissant de la communauté de circuler pour une durée de trois mois dans l’espace régionale sur présentation d’une carte nationale d’identité biométrique, d’un passeport national biométrique et d’un passeport CEMAC biométrique.
« L’espace CEMAC n’est pas encore un territoire de visa unique. C’est-à-dire un espace où un non ressortissant de la communauté peut rentrer avec le visa d’un des pays membres et circuler librement à travers tout le territoire comme le cas du visa Schengen en Europe », a expliqué M. Moussa.
Le problème de la libre circulation des personnes dans la zone CEMAC constituait une épine pour la bonne marche de l’organisation régionale.