Le ministre du Commerce et sa collègue des Solidarités nationales ont été auditionnés à la Commission nationale de lutte contre l’enrichissement illicite (CNLCEI), le 16 juin à Libreville. L’audition a porté sur la gestion de la banque alimentaire, mise en place dans le cadre de lutte contre le Covid-19.

Comment a été gérée jusqu’ici la banque alimentaire, dédiée à la distribution de vivres dans les ménages les plus vulnérables en cette période de crise du coronavirus ? C’est pour répondre à cette question que le ministre du Commerce et sa collègue des Solidarités nationales ont été auditionnés à la Commission nationale de lutte contre l’enrichissement illicite (CNLCEI), le 16 juin à Libreville.

Un mois après son lancement, en mai, la banque alimentaire a enregistré 76 donateurs pour plus de 800 tonnes de produits de première nécessité d’une valeur monétaire d’un peu plus d’un milliard de francs CFA. Le ministre du Commerce a ainsi justifié la gestion de la banque alimentaire tout en expliquant la nature des dons reçus.

«Je suis revenu sur tous les dons, notamment en nature, qui ont été collectés par le département dont j’ai la charge, le détail des donateurs et l’évaluation numéraire de ces dons et, comment ils été ont gérés et transférés», a affirmé Hugues Mbadinga Madiya, relayé par Gabon 1re.

La ministre des Solidarités nationales s’est prêtée au même exercice. «Il était important pour les membres de cette commission et son président, de savoir exactement comment l’opération s’est déroulée, premièrement. Mais également, quelles sont les mesures d’accompagnement qui ont été mises à disposition pour permettre que l’opération se déroule dans des conditions optimales», a souligné Prisca Koho-Nlend.

Cette dernière a saisi cette occasion pour présenter «les écueils auxquels les équipes de la banque alimentaire ont été confrontées». A l’issue de ces auditions, des dossiers de pièces justificatives ont été remis au président de CNLCEI pour examen.