Il faut accélérer la marche vers l’émergence : donc accompagner la diversification de l’économie, répondre aux attentes sociales, développer des filières-métiers, réformer les finances publiques.
« Le nouveau pacte social n’est pas une option, a martelé le chef de l’État, c’est une obligation collective, un devoir patriotique ». Lors de l’allocution inaugurale de ce séminaire gouvernemental voulu comme « une mise au vert avant un grand match », le président de la République est allé droit au but en choisissant de placer les membres du gouvernement gabonais devant leurs responsabilités. La feuille de route ? « Je la veux claire et précise ! Appropriez-vous vos initiatives sectorielles. Vous avez l’obligation de réussir ».
En lever de rideau du séminaire altogovéen, qui fait suite à celui de la Lopé en 2009 et qui éclaire l’horizon 2016, Ali Bongo Ondimba a fixé le cadre et les cibles sans masquer une « impatience » partagée avec le peuple gabonais et une détermination à suivre de près l’action gouvernementale. Et si nécessaire, d’autres séminaires viendront, « pour rectifier le tir », pour maintenir la pression sur une équipe que le Président veut « unie, déterminée, ambitieuse et patriotique ».