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Devant l’urgence de la dictature montante au Gabon, le BDP invite l’UN à un « Sommet de la Libération Nationale » à Paris ou à Washington

Communiqué de Presse, pour diffusion immédiate
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Au lendemain du meeting et de la marche organisés par l’Union Nationale (UN) le samedi 18 décembre 2010 à Libreville, le BDP-Gabon Nouveau se réjouit du changement de ton adopté par les dirigeants de cette formation politique face à Ali Bongo et son parti-état, le PDG.

Le BDP-Gabon Nouveau constate notamment avec grande satisfaction que son slogan habituel, « Bongo Doit Partir », a été utilisé et repris de façon explicite par l’UN lors de ce rassemblement. Ce qui laisse penser que l’UN a enfin compris qu’il faut se montrer extrêmement ferme devant l’imposture, le despotisme, l’arrogance et l’illégitimité d’Ali Bongo et du PDG, dont l’ADN politique se résume à l’hégémonie dynastique et arbitraire de la famille Bongo au Gabon. Mieux, comme le BDP l’a toujours dit, le Gabon ne changera ni par les urnes, ni par le bon vouloir des Bongo, mais dans la rue.

A cet effet, le BDP adresse ses vives félicitations à l’UN pour avoir finalement amorcé une démarche qui semble indiquer que cette formation politique se rallie désormais à l’idéologie bédépiste qui considère que l’inflexibilité totale et radicale constitue la seule voie à suivre pour faire partir dans l’immédiat Ali Bongo qui est, de toute évidence, l’ennemi numéro 1 du peuple gabonais.   

C’est pourquoi, tout en exhortant tous les partis et mouvements politiques de l’opposition gabonaise à adopter cette ligne radicale et salutaire pour notre pays, le BDP-Gabon Nouveau estime que la nouvelle posture de l’UN ne doit pas avoir l’effet d’un simple feu de paille qu’il s’est contenté d’allumer le temps d’un meeting, sans devoir le nourrir et l’attiser, jusqu’à la satisfaction complète des revendications légitimes du peuple gabonais. Comme le BDP l’a souvent dit, il ne faut plus continuer à mentir aux Gabonais. Le changement ne viendra chez nous que par la voie insurrectionnelle, rien d’autre.

Si, donc, comme nous l’espérons, l’UN et d’autres mouvements partisans du changement ont enfin compris l’incontournabilité de ce principe, le BDP-Gabon Nouveau propose aux dirigeants de l’Union Nationale la tenue urgente et immédiate à Paris ou à Washington d’un sommet BDP-UN que l’on appellerait « Sommet de la Libération Nationale ». Ce sommet, qui ne serait qu’un début de convergence vers la reprise en main du Gabon par les vrais Gabonais, permettrait par la suite la fédération immédiate de toutes les forces et composantes radicales du Gabon en vue de réaliser le rêve des plus de 80% des Gabonais dont le vote a rejeté les Bongo élection après élection.

Oui, comme l’UN l’a dit le 18 décembre, si Gbagbo doit partir, Bongo doit partir aussi.

Autrement dit, au lieu de jouer aux feux de paille et continuer à galvauder les idées et actes révolutionnaires par la stratégie indolente des petits actes hésitants et dispersés qui ne mènent à rien sinon à maintenir le peuple dans de vaines attentes d’un changement jamais obtenu, l’UN doit assumer la portée et la concrétisation de ses déclarations et se joindre urgemment au BDP et autres forces radicales pour des actes véritablement insurrectionnels.

A ce titre, le « Sommet de la Libération Nationale » de Paris ou de Washington aurait pour but de :

1)         Elaborer, au nom du peuple gabonais opprimé depuis 43 ans de bongoïsme, une stratégie globale, intelligente et concrète à l’échelle nationale et internationale, bâtie sur la durée et la permanence, en vue de l’instauration immédiate d’une situation d’ingouvernabilité au Gabon qui ne prendra fin qu’avec le départ des Bongo ;

2)         Rallier à la cause radicale tous les compatriotes décidés à mettre Ali Bongo et ses acolytes hors d’état de nuire, sur la base des stratégies insurrectionnelles depuis 12 ans préparées par le BDP, ce mouvement qui demeure jusqu’à ce jour le seul vrai concepteur de la seule vraie idéologie révolutionnaire gabonaise qui vaille face aux turpitudes et multiples blocages anti-démocratiques des Bongo (père et fils) ;

3)         Faire comprendre aux Gabonais que sans la collaboration indispensable de tous les gabonais et mouvements  convaincus des idéaux révolutionnaires, la synergie des forces patriotiques ne pourra être suffisamment efficace pour évincer l’usurpateur et le bouter hors du siège présidentiel sur lequel il se cramponne contre la volonté du peuple gabonais. L’UN doit, dans ce contexte, reconnaître qu’en l’absence du vrai génie créateur de l’idéologie libératrice qui se veut aujourd’hui incontournable dans le contexte politique gabonais, la suite est inévitablement vouée à l’échec, car un simple plagiat des idées du BDP sans le BDP court le risque de détourner les Gabonais de l’objectif et de galvauder les concepts fondateurs de la formule de libération nationale mise au point par ce mouvement.

4)         Rendre rationnelle, crédible et claire l’idéologie insurrectionnelle attendue par les Gabonais. Pour le moment, l’UN souffre de trop de contradictions qui nuisent à sa capacité à s’établir comme une véritable force de changement crédible aux yeux des Gabonais. L’UN, s’il doit collaborer avec le BDP et les forces radicales dans le cadre d’une action révolutionnaire, ne doit plus prendre les Gabonais pour des benêts en commettant à nouveau l’hérésie d’aller s’incliner devant l’autorité illégitime de la Présidence de la République des Bongo, ou demander depuis Paris la démocratie et la transparence au gouvernement manioc des Bongo mis en place par la Françafrique, ou encore faire de la Cour Constitutionnelle et de la CENAP des Bongo les arbitres du droit et de la légalité républicaine au Gabon. Les Gabonais doivent refuser, voire empêcher par la force s’il le faut, toute forme d’élection perdue d’avance tant que les membres illégitimes de ces institutions ne seront pas démis de leurs fonctions et une vraie réforme constitutionnelle engagée qui procédât d’un consensus national.

La participation aux élections législatives de 2011 serait à la fois un acte de duplicité et une grave offense au peuple gabonais. On ne peut pas déclarer illégitime le pouvoir d’Ali Bongo et ensuite aller participer à des élections organisées par Ali Bongo et ses institutions, qui n’ont rien à voir avec les institutions de la République voulue par les Gabonais. L’espoir d’une victoire rendant majoritaire l’opposition à l’Assemblée Nationale constitue un mirage qu’il ne faut plus faire miroiter au peuple gabonais dans ce désert démocratique qu’est le système Bongo-PDG. A ce titre, les mouvements radicaux doivent clairement en appeler aux forces de sécurité et de défense pour que celles-ci n’obéissent plus aux ordres du dictateur Ali Bongo, qui a usurpé du titre de Chef de l’Etat, et qui a commandité les tueries postélectorales perpétrées à Port-Gentil en septembre 2009 contre des patriotes devenus martyrs de la République. Cet appel du BDP, de l’UN et de toutes les forces du changement doit exiger la protection inconditionnelle, par l’armée, d’un peuple gabonais décidé à en découdre avec ses oppresseurs. Ceux qui, dans ce contexte, s’attaqueront aux Gabonais répondront de leurs crimes.

En définitive, le BDP-Gabon Nouveau, plus que jamais convaincu que le Gabon ne changera que par la voie insurrectionnelle, prend à nouveau solennellement à témoin le peuple gabonais au sujet de la main qu’il tend aujourd’hui à l’UN, à travers le présent communiqué de presse, dans le but essentiel de libérer le pays de l’imposture et de la dictature des Bongo. Comme il le fit en 2005 avec l’UPG, puis en 2009 avec les candidats validés à l’élection présidentielle, le BDP appelle au rassemblement des forces radicales en vue du changement immédiat par la mise en place d’une stratégie insurrectionnelle claire et inviolable.

En mémoire aux victimes directes et indirectes du régime Bongo-PDG, le BDP attend avec impatience une réponse  patriotique et donc intelligente à sa proposition de « Sommet de la Libération » avec l’UN dans les conditions susmentionnées. Tout silence ou tout refus sera la preuve d’un manque de volonté réelle, et donc le signe d’une duplicité qui cache, non point le désir d’une prise de pouvoir effective, mais le sombre dessein d’un partage du pouvoir construit sur le dos des Gabonais. Le BDP se refusera jusqu’au bout à ce type de manigances et attend de l’UN un engagement et une adhésion fermes aux idéaux de changement immédiat du peuple gabonais.

Fait à Montclair, le 23 décembre 2010

BDP_logo.jpgBDP-Gabon Nouveau
P.O. Box 3216 TCB
West Orange, NJ 07052
Tél.: +1 973-447-9763
Fax: +1 973-447-9763

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