La Lutte contre les Bongo

2016 a confirmé ce que le Dr. Daniel Mengara et le mouvement « Bongo Doit Partir » disent depuis 1998:

  1. Ce n’est pas par les urnes que le Gabon changera;
  2. L’opposition, pour gagner, n’a pas besoin d’un chef politique, mais d’un chef de guerre;
  3. Et pour gagner le combat pour la liberté dans lequel les Gabonais sont engagés depuis 50 ans, la seule voie reste, incontournablement, la force démocratique de la rue.

Ce que 2016 nous a appris aussi, c’est que:

  1. Le combat de la rue ne peut pas s’improviser; il doit se préparer, pour ne plus laisser aucune place à l’improvisation, à des méthodes allant dans tous les sens, à des discours vides sans substance, à des approches petit-nègre qui attendent de la France ou de l’Europe qu’ils viennent enlever les Bongo à la place des Gabonais. Le combat doit être incisif: une fois commencé, il ne peut plus s’arrêter et doit rapidement mener à la chute du régime en place;
  2. Le combat ne peut plus reposer entièrement sur la fortune et la détermination personnelle d’une seule personne: quand le combat de toute une nation dépend de la fortune personnelle et de la détermination d’une seule personne, ce combat est perdu d’avance. Il suffit que cette personne bloque sa fortune et/ou montre de la mollesse dans sa détermination pour que tout le combat tombe à l’eau: 2016 l’a prouvé.

Qu’est-ce que cela veut dire? Simplement que, pour gagner le combat contre les Bongo:

  1. Nous ne devons plus improviser la lutte: Le manque d’objectifs précis, le manque d’une idéologie du changement précise, l’absence de message clairs envers les populations, l’absence de préparation du peuple à la lutte insurrectionnelle, sont autant de maux qui ont rendu 2016 futile et, donc, demandent une approche adaptée aux méthodologies de la lutte révolutionnaire;
  2. Nous ne pouvons plus ériger nos leaders en messies: les combats où l’on érige en messie des leaders qui « savent ce qu’ils font », « ont des stratégies secrètes » jamais communiquées au peuple et des « carnets d’adresses » sans traçabilité sont des combats perdus. L’on ne peut pas faire d’un combat révolutionnaire un combat de mystères et de devinettes où des leaders promettent de la magie et des miracles là où tout le monde sait que c’est le peuple et la rue qui demeurent et demeureront toujours la seule solution efficace et radicale contre la dictature. Cela a été démontré en Tunisie, au Burkina et ailleurs.
  3. Nous ne pouvons plus être de simples moutons suivant aveuglément et passivement leurs leaders avec des « Mengara oyé », sans plus. Pour qu’un combat révolutionnaire soit gagnable, chacun doit participer financièrement pour que le combat dépende désormais d’une caisse commune et non de la fortune personnelle d’une seule personne. Au Gabon, il y a le problème que ce sont les gens qui ont passé des décennies au sein du régime Bongo qui ont de l’argent. Mais cet argent qu’ils ont, c’est leur argent personnel, qui n’a rien à voir avec une caisse politique indépendante vouée entièrement à l’objectif de financer le combat de tous. Quand un tel leader avec de l’argent bloque les fonds, la lutte meurt automatiquement. Et quand un tel leader renonce au combat, c’est le combat de tous qui tombe à l’eau. Il y a donc besoin de créer une caisse du combat qui soit autonome et qui ne dépendrait plus de la poche ou de la seule volonté d’un seul leader. Avec une caisse financée entièrement par les Gabonais, la lutte devient possible car même si un  leader trahissait ou abandonnait le combat, il ne peut pas emporter la caisse avec lui puisque ce n’est pas son argent. Cette caisse indépendante peut donc permettre au combat de continuer avec de nouveaux leaders capables de le mener à bout. Il y a donc lieu que chaque Gabonais se voulant acteur de ce combat et non pas simplement mouton comprenne qu’il peut contribuer au financement de la lutte. Les leaders les plus radicaux du Gabon n’ont malheureusement pas de fortunes personnelles. Pour viabiliser le combat radical de ces leaders, il faut une caisse de lutte financée entièrement par les Gabonais eux-mêmes, chacun selon ses moyens.

Le Dr. Daniel Mengara est prêt à se rendre au Gabon pour mener sur le terrain la vraie lutte insurrectionnelle contre les Bongo. Mais ce n’est pas avec son argent personnel qu’il pourra financer la lutte de tous les Gabonais. Il ne peut à la fois sacrifier sa vie en allant courir le risque de mourir au Gabon pour son amour pour son peuple et en même temps financer la lutte de tous. Chacun doit faire des efforts, chacun doit faire sa part. Or, le seul effort que chaque Gabonais puisse faire aujourd’hui, c’est faire une donation financière qui ira dans la caisse indépendante que le BDP est en train de mettre en place pour financer le combat des Gabonais par les Gabonais eux-mêmes.

Oui, c’est possible! 

Disons donc “non” aux fausses excuses qui empêchent les Gabonais de prendre en charge leur propre destinée. Pour financer la Révolution au Gabon, les Gabonais eux-mêmes peuvent rassembler les 250 millions de F CFA dont nous avons besoin pour en finir avec les Bongo et libérer le Gabon dans cinq ans au plus tard. Regardez comment 100 Gabonais contribuant chacun 1000 dollars (500.000 CFA) par an peuvent rassembler ce montant:

  1. – Première année: 1000 dollars x 100 Gabonais = 100.000 dollars = 50 millions de CFA.
  2. – Deuxième année: 100 millions de CFA
  3. – Troisième année: 150 millions de CFA
  4. – Quatrième année: 200 millions de CFA.
  5. – Cinquième année: 250 millions de CFA

On ne va tout de même pas nous dire qu’il n’y a pas 100 Gabonais au Gabon et à l’étranger pour financer le départ des Bongo?

Si, donc, vous croyez en un combat par le peuple et pour le peuple qui ne dépendra plus de la magie, des miracles ou de « carnets d’adresses » fantômes, rejoignez la lutte et faites votre donation.

Et dans cinq ans au plus tard (tout dépend de quand les moyens recherchés seront rassemblés), finissons-en avec les Bongo. Une bonne fois pour toutes.