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Signature de deux conventions entre le Gabon et la Suisse

Le Gabon et la Suisse ont signé deux conventions sur la formation professionnelle et le transfert des technologies, en marge du 11ème sommet de l’Organisation internationale de la francophonie (OIF), ouvert vendredi à Montreux (Suisse).

Le ministre gabonais de la formation professionnelle, le Pr. Léon N’zouba, et le ministre de l’enseignement supérieur du canton de Berne, Bernhard Pulver, ont signé, jeudi à Berne, siège du gouvernement helvétique, les deux conventions, dont la première porte sur la formation des jeunes gabonais, des encadreurs et des enseignants dans les métiers du bois.

Le projet devrait être appuyé par la Haute école bernoise spécialisée dans l’architecture, les métiers du bois et le génie, visité mercredi dernier par le président gabonais Ali Bongo Ondimba, arrivé le même jour en Suisse pour prendre part au sommet de la Francophonie.

La Suisse va apporter son assistance technique en matière d’élaboration des référentiels de compétences, de formation et des diplômes dans les domaines du bois, ainsi que dans la formation des formateurs.

Un quota de places pédagogiques sera annuellement réservé aux jeunes gabonais dans les filières d’études enseignées dans la Haute école bernoise, indique-t-on.

La deuxième convention portant, pour sa part, sur le transfert des technologies dans la transformation et la construction en bois, a été signée par le Pr. N’zouba, le président du conseil d’administration (PCA) de la société Ecowood, M. Ch. Haring, qui avait à ses côtés notamment le directeur général, H. Fahrni.

L’accord porte sur la conception, les études techniques, la fabrication des modules préfabriqués à haute performance thermique, la fabrication industrielle des portes et fenêtres, ainsi que la formation pratique des techniciens et formateurs gabonais dans ces différents domaines.

Pays réputé pour son expertise bancaire, la Suisse excelle par ailleurs dans le secteur de la transformation du bois, une ressource dont regorgent les forêts gabonaises.

Les nouvelles autorités du pays ont arrêté l’exportation du bois en grumes pour favoriser sa transformation sur place et sont à la recherche de partenaires pour développer la filière.

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