Ce matin à Libreville, l’heure était plutôt aux inquiétudes pour les musulmans qui vont avoir un besoin considérable d’eau aujourd’hui, vu que la Société d’Energie et d’Eau du Gabon (SEEG) ne respecte pas son programme de rotation de fournitures du précieux liquide dans les quartiers.
Après la prière, le repas en famille. Un repas copieux selon la circonstance, car la Tabaski est d’abord une fête qui implique de faire suffisamment bombance.
Or, la situation qu’impose la SEEG aujourd’hui à ses clients fait que dès ce matin, de nombreux musulmans couraient dans tous les sens pour rattraper le coup. « Nous avons pris nos précautions en profitant du peu d’eau que la SEEG nous a envoyé », indique Tidjani. Heureusement pour certains et dommage pour d’autres. Salam explique que « nous n’avons pas d’eau depuis quatre jours. Là, on va essayer d’aller chercher chez les frères. Mais est-ce qu’on en aura suffisamment pour la fête? ce n’est pas sûr ! ».
De toute évidence, ces désagréments causés par le Grande Dame ont déjà fait des victimes parmi ceux qui fêtent aujourd’hui.



