Alors que le Gabon a célébré, le vendredi 1er mars 2013, la Journée mondiale de la protection civile sous le thème «la protection civile et la préparation des organisations de la société civile pour la prévention des risques de catastrophes», un orage vient de faire de nombreux sans-abris à Ndendé dans la province de la Ngounié.

Si cette journée a été l’occasion pour le ministre délégué de l’Intérieur, Aimé Popa Ntzoutsi Mouyama, de rendre un hommage à la société civile gabonaise, en l’occurrence à la Croix-Rouge gabonaise, pour les multiples activités réalisées en soutien aux populations gabonaises victimes de catastrophes, il n’en demeure pas moins que les cicatrices sont souvent bien difficiles à faire disparaître.

On se souvient que de nombreux villages et villes de l’intérieur du pays ont été victimes des orages et que les aides promises ne sont jamais arrivées à bon port. Alors qu’on en est encore à se demander qui doit véritablement gérer et mener à bout ce genre de dossiers, voici qu’un orage d’une rare violence s’est abattu, le dimanche 3 mars, sur la ville de Ndendé et ses environs.

Selon l’Agence gabonaise de presse (AGP), la violente précipitation, survenue aux environs de 17 heures sur toute la ville, a détruit plusieurs habitations et a fait de nombreux sans-abris. Des toits de maisons, autant sur le principal marché de la ville que dans les quartiers, ont été arrachés et emportés par des vents violents. Des arbres ont été également déracinés tandis qu’une pluie diluvienne entrainait des inondations par endroits.

Selon l’AGP, la brigade de gendarmerie a perdu sa toiture et sa radio a cessé d’émettre. La ville a été privée de l’électricité pendant plusieurs heures. D’autres villages de la contrée et proche de la frontière avec le Congo Brazzaville ont également été touchés par cet orage.

La violence de cet orage doit davantage interpeller les autorités gabonaises. Toute chose qui a certainement poussé le ministre délégué à inviter les structures évoluant dans le secteur de la prévention et la gestion des catastrophes à établir un partenariat avec la société civile, afin de créer un cadre efficace et opérationnel au bénéfice des populations exposées aux catastrophes ou aux sinistrés.