L’Agence nationale des infrastructures numériques et des fréquences (ANINF), en collaboration avec l’Institut national de cartographie (INC) et avec l’appui technique d’IGN France international, a organisé, lundi à Libreville, un séminaire d’information sur la mise en œuvre du Plan national géomatique (PNG) cadre commun de production, d’échange et de partage de l’information géographique.
Le directeur général de l’ANINF, Alex Bernard Bongo Ondimba a déclaré, à l’ouverture du séminaire que ‘’ce plan national géomatique visera à fournir à l’ensemble des acteurs de la vie économique, des outils essentiels d’aide à la décision, pour le développement de notre pays’’, soulignant que ‘’la mise en œuvre du PNG dans l’ensemble des administrations, par la production, le stockage, la mise à jour, l’échange, puis l’exploitation de l’information géographique, devient un facteur essentiel à l’évolution du pays’’.
Pour favoriser la mise en œuvre du plan stratégique Gabon émergent (PSGE), le gouvernement gabonais a entrepris ‘’de doter le Gabon d’un outil de pilotage pour son développement économique, appelé Plan national géomatique (PNG)’’, indique-t-on.
‘’Le PNG devrait également développer des synergies entre les différents ministères sectoriels, permettre de mieux planifier les investissements, d’évaluer les impacts des politiques publiques engagées et contribuer à rendre encore plus performants les services offerts aux populations’’, précise-t-on.
Le directeur général de l’INC, Alain Jean de Dieu Gnonda, a montré, pour sa part, l’importance et le rôle de l’information géographique pour le développement en expliquant que ‘’l’information est indispensable dans les stratégies des politiques économiques et sociales, de prospective et de gestion du développement durable‘’.
‘’L’objectif recherché est de parvenir à une exploitation maitrisée des méthodes de développement modernes de l’information géographique’’, a ajouté M. Gnonda, pour qui la mise en œuvre du PNG ‘’nécessitera inévitablement l’actualisation et la réalisation des cartes de base de toutes les localités du Gabon et des plans de villes, devenus obsolètes’’.
Les conclusions des travaux ont révélé certaines difficultés notamment sur la méconnaissance d’une infrastructure de données géographiques, l’absence de connaissance de données géographiques déjà disponibles, l’absence d’une feuille de route définissant les objectifs à court, moyen et long termes.
Les actions à mener à cet égard consisteront à réfléchir, au niveau du groupe de travail géomatique interministériel, à la révision du référentiel géodésique (science de la forme et de la dimension de la terre) gabonais, à la mise à jour de données géographiques de base et à la mise en place d’une infrastructure de catalogage et de diffusion de données géo-référentielles. A l’horizon 2015, la mise en place d’une infrastructure nationale de données sera terminée au Gabon, indique-t-on.



