Les bienfaiteurs se bousculent à la petite bibliothèque du Grand village à Port Gentil, les bénévoles d’Imya ont reçu, mardi, un lot de livres gratuitement des ‘’petites mains’’ des élèves de l’école française Léopold Cedar Senghor de la même localité.
Imya, la bibliothèque du quartier Grand village dans le 2ème arrondissement de la commune de Port-Gentil, implantée en mai dernier, ne désemplit pas depuis le retour massif des élèves.
Déjà, plusieurs établissements scolaires organisent des caravanes de visite dans cette maison en planche, qui était à l’abandon avant le mois de mai. « Nous voulons faire découvrir cette petite bibliothèque à nos élèves », confie, un instituteur.
A chaque visite, une brève histoire de la naissance d’Imya est faite sans occulter les personnages emblématiques liés à l’Ile Mandji, on peut citer le roi des pygmées, Bendjè ou encore Emile Gentil. Cette excellente idée est partie d’un constat, jeunes comme adultes ont de grosses lacunes en français : orthographe, vocabulaire, lecture.
Les populations environnantes s’attendaient à la création d’un bistrot, mais c’était mal connaître le projet de Sylvie Meviane et ses amis. « Toutes nos activités sont là pour éveiller l’esprit », dit fièrement, dame Meviane.
L’accès dans la salle est gratuit, l’objectif étant d’intéresser le public à la littérature à travers la lecture et, aussi de faire évoluer les mentalités.
Imya fonctionne sur fonds propres et d’appuis de bonnes volontés. Et, les élèves de l’école française Léopold Cedar Senghor de Port-Gentil ont sacrifié au cérémonial en offrant gracieusement plus d’une centaine de livres et magazines pour enfants, un apport qui vient davantage remplir les étagères de la petite bibliothèque du quartier.
« Cette visite est très enrichissante pour nos élèves », reconnait, Nadine Laissy, enseignante àl’école Senghor. La plupart de ces enfants connaissait le Grand village à travers les marchands, mais ils ne se doutaient pas qu’il pouvait avoir une bibliothèque. Et en plus, c’est une maman d’élève qui l’a érigée, poursuit-elle.
« Nous sommes heureux de voir venir les enfants pour apprendre à lire et partager leurs petites expériences », estime, une bénévole, Aïcha.
Au fil des jours les portgentillais se rendent compte que c’est une œuvre qui touche un large public. Parmi, les défis ce petit centre de lecture, c’est trouver des bénévoles pour l’apprentissage des langues locales et des langues étrangères, tels que l’anglais et l’espagnole.tl_files/_images/Articles Image/PARTICIPACITION.JPG



