Pour tenter de venir à bout de cette maladie qui fait encore de nombreux décès, et pour laquelle les financements nécessaires restent encore peu conséquents, le Fonds mondial a décidé de mettre du sien.
Avec 2 120 cas confirmés sur 6 468 recensés en 2014, soit un taux de détection de 73% pour 2% de décès, la tuberculose est l’une des maladies les plus répandues dans le pays. Si des hôpitaux spécialisés tentent tant bien que mal d’apporter des soins aux patients, les moyens financiers sont encore peu conséquents. Une situation à laquelle a récemment souhaité remédier le Fonds mondial de lutte contre le Sida, le paludisme et la tuberculose, qui a consenti à accorder un financement de plus de 5,1 millions d’euros, soit plus 3,2 milliards de francs. L’annonce a été faite à la faveur d’une rencontre, le 3 février dernier, avec le ministre de la Santé, en présence des membres du Comité de coordination multisectoriel de lutte contre le Sida, la tuberculose et le paludisme.
Si les différents partenaires ont profité de l’occasion pour évaluer les avancées de la lutte contre cette maladie, tout en réfléchissant aux modalités pratiques de l’utilisation de ce nouveau financement, les bénéficiaires n’ont pas manqué de dire leur appréciation de cette aide, non sans promettre mettre en œuvre le plan d’action avant la fin du 1er trimestre de l’année en cours. «Nous avons été notifiés du premier décaissement de ce financement par le Fonds mondial, pour accompagner notre pays dans la lutte contre la tuberculose. Aussi, nous avons sollicité l’engagement du (gouvernement) pour lever quelques goulots d’étranglement qui pourraient retarder notre pays dans la mise en œuvre des activités», a fait savoir le président du Comité de coordination multisectoriel de lutte contre le Sida, la tuberculose et le paludisme, avant de promettre l’intensification des actions sur le terrain, avec des campagnes de sensibilisation à travers le pays.
