
Le BDP-Gabon Nouveau vient d’apprendre la rumeur qu’Edith Bongo Ondimba, fille du président Denis Sassou Nguesso du Congo (Brazzaville) et épouse du chef d’état gabonais Omar Bongo Ondimba, serait décédée ou tombée dans un coma profond ce 7 février 2009 au Maroc.
Edith Bongo n’avait plus été vue au Gabon depuis un certain nombre d’années et des rumeurs persistantes faisaient état d’une maladie incurable (SIDA ou autre) qui la maintenait dans l’agonie la plus totale et dans le besoin d’attention. D’autres rumeurs la disaient atteinte de maladie mentale. Le régime Bongo a fait de la situation d’Edith Bongo un vrai secret d’état depuis que la première Dame a été atteinte de son affliction. De France où elle se faisait soigner, elle avait été secrètement amenée au Maroc où elle serait finalement décédée ou tombée dans un coma profond ce jour. La famille Bongo tout entière s’était récemment rendue au Maroc pour, probablement, être au chevêt d’Edith Bongo dans ce qui serait ses derniers moments si la rumeur se confirme.
Sassou Nguesso, son père, se serait lui aussi rendu récemment au Maroc, probablement pour la même raison.
Nous soulignons que cette nouvelle reste du domaine de la rumeur (ou presque). Nous reviendrons avec plus d’information dès que nous en avons.




sven markus,
Cela n’est pas étonnant. Comme d’habitude tu n’as jamais de preuves de tout ce que tu avances. Tu te contentes de rumeurs pour ensuite critiquer et demander le départ du président. Mais je me rejouis du fait que tu avoues au moins que tu n’a pas de preuves de ce que tu avances au sujet de …Tu fais des progrès. C’est un excellent début cher compatriote.
Entre nous, tu conçois avec moi que tu manques de sérieux. Les Gabonais ne vont tout de même pas suivre quelqu’un qui n’a aucun fondement de ce qu’il avance.Ils ne vont pas mettre leur destin entre les mains des professionnels ou des techniciens de la critique dont la position est bongo doit partir. Ce n’est pas ce que vous allez proposé aux Gabonais.
Cordialement.
André
Etudiant SID Grenoble
est elle morte oui ou non ?
Sylla ,
Je n´ai pas les preuves de ce que j´ai avencé au sujet de l´assassinat de M.Oulabou , cependant si à ton niveau tu peux ressasser des preuves mon frère je te suggère de constituer une plainte et la déposer au TPI. Hissen Abré l´ancien président Tchadien est poursuivi aujourd´hui pour crimes, exécutions sommaires et torture . Jean Pierre Mbemba bien que disposant des moyens financiers conséquents croupis aujourd´hui derrières les bareaux à la Haye, le fils de charles taylor est en prison aux Etats unis. Tu connais le policier qui avait fait feu sur Mme Oulabou , dans ce cas organise toi pour que ce dernier réponde de ses actes devant les tribunaux .
qui sont janisse et sarah, et quelles nouvelles, nous apportent elles?
L’affaire « BMA » secoue la Françafrique
Par Philippe Broussard, publié le 13/02/2009 10:00 – mis à jour le 13/02/2009 16:37
Bongo, Sassou-Nguesso, Obiang: ces trois chefs d’Etat africains possèdent-ils en France des « biens mal acquis »? Ont-ils détourné des fonds publics pour y acheter propriétés et voitures de luxe? A Paris, la justice doit bientôt se prononcer sur les suites à donner à la plainte déposée contre le trio. Un dossier explosif pour ces pays pétroliers.
BMA. Trois lettres qui fâchent. BMA pour « Biens mal acquis ». La suite est proverbiale – « ne profitent jamais… » – et vise trois dirigeants africains suspectés d’avoir détourné des fonds publics pour acquérir des dizaines de logements et de véhicules de luxe en France: Omar Bongo Ondimba (Gabon), Denis Sassou-Nguesso (Congo-Brazzaville) et Teodoro Obiang Nguema Mbasogo (Guinée équatoriale).
L’inventaire des biens en question est si long qu’il ferait pâlir d’envie nombre d’agents immobiliers et de concessionnaires automobiles.
Quant à la liste des bénéficiaires, elle confine au Who’s Who ouest-africain: outre les présidents déjà cités, il y a là des épouses, des filles, des fils, des neveux, des gendres de présidents… Bref, un aréopage assez relevé pour affoler le Quai d’Orsay, mobiliser l’Elysée et irriter le trio incriminé, pressé que la justice française mette un terme à cette procédure largement médiatisée.
AFP
OMAR BONGO ONDIMBA (Gabon)
Immobilier : 39 propriétés, dont 17 au nom du président lui-même.
Comptes bancaires : 70, dont 11 au nom du président lui-même.
Voitures de luxe : au moins 9 (montant total : 1 493 444 euros).
La décision ne tardera pas: la juge d’instruction parisienne Françoise Desset se prononcera, début mars, sur les suites à donner à la plainte déposée, à Paris, en décembre 2008, pour « recel de détournement de fonds publics, blanchiment, abus de bien social, abus de confiance et complicités ».
Si la juge estime cette plainte irrecevable, l’affaire entrera dans un tunnel procédural à l’issue incertaine. Si, au contraire, elle la considère comme recevable, ce sera un premier pas – hautement symbolique – vers une enquête approfondie, confiée à un magistrat instructeur, afin de connaître l’origine de l’argent déboursé en France.
Au Gabon comme au Congo-Brazzaville, les deux pays les plus touchés par le soupçon, une telle décision serait perçue comme un geste de défiance. Pour en convaincre Paris, les présidents visés multiplient les avertissements, plus ou moins voilés. Et apprécient sans doute à sa juste valeur la coïncidence d’actualité que constitue l' »affaire Kouchner ».
Pour mesurer l’ampleur du scandale BMA, il faut revenir en mars 2007 et au dépôt, à Paris, d’une première plainte. Sont alors visés les trois chefs d’Etat déjà cités, mais aussi le Burkinabé Blaise Compaoré et l’Angolais José Eduardo Dos Santos. Les poursuites émanent de trois associations: la Fédération des Congolais de la diaspora, Survie et Sherpa, un groupement de juristes. Leur démarche s’appuie en partie sur un rapport du Comité catholique contre la faim et pour le développement (CCFD), intitulé « Biens mal acquis… profitent trop souvent ».
Dossier complet
L’affaire « BMA » sur LEXPRESS.fr, c’est aussi:
– les biens immobiliers des chefs d’Etat africains en France, sur notre carte interactive
– la liste complète ainsi que les photos de leurs voitures de luxe
– la colère du GabonFort de ces éléments, le parquet demande à l’Office central pour la répression de la grande délinquance financière (OCRGDF) d’enquêter. Les policiers dressent la liste des présidents et de leurs proches, recensent les adresses françaises, les comptes bancaires, les voitures, et constituent ainsi un dossier d’une extrême richesse, au propre et au figuré.
Les appartements se comptent par dizaines, dans la capitale, en proche banlieue et dans le Sud. Avec une mention spéciale, toutefois, pour le clan Bongo. En septembre 2007, quand l’OCRGDF fait le bilan de ses recherches, le président gabonais et son entourage arrivent largement en tête, avec 39 propriétés. Trois appartements avenue Foch (XVIe)? Bongo. Un sept-pièces boulevard Lannes (XVIe)? Bongo. 219 mètres carrés rue Laurent-Pichat (XVIe), 284 mètres carrés avenue Rapp (VIIe), 125 mètres carrés et 13 garages à Aix-en-Provence? Bongo, Bongo, Bongo…
Le joyau de l’inventaire: un hôtel particulier de 19 millions d’euros
Sans oublier une propriété niçoise comprenant deux maisons, trois appartements et une piscine. Le joyau de l’inventaire reste toutefois un hôtel particulier (actuellement en travaux) situé rue de la Baume, à Paris (VIIIe). Sa valeur en juin 2007? Près de 19 millions d’euros. Il a été acquis par une société civile immobilière (SCI) dont trois porteurs de parts sont l’épouse d’Omar Bongo et deux de ses enfants mineurs.
Immeuble rue de la Baume, 75008 Paris.
Le beau-père d’Omar Bongo, le président congolais Denis Sassou-Nguesso, dispose lui aussi – directement ou par ses proches – de pied-à-terre enviables: un appartement de 10 pièces rue de la Tour (XVIe), un autre de 328 mètres carrés avenue Niel (XVIIe)… Ou encore, au Vésinet (Yvelines), la villa Suzette, une demeure de 500 mètres carrés.
Pour les trois familles concernées, la liste des voitures de luxe est à l’avenant. Avec, parfois, des conditions d’achat surprenantes. Ainsi, en 2004, l’épouse du président gabonais s’offre une Maybach 57 bleu clair d’une valeur de 326 752 euros, mais le chèque, tiré sur le compte de la Paierie du Gabon (les caisses publiques), est supérieur à ce montant (390 795 euros).
L’affaire « BMA » secoue la Françafrique
Par Philippe Broussard, publié le 13/02/2009 10:00 – mis à jour le 13/02/2009 16:37
Explication: la différence (64 000 euros) est un acompte sur l’achat d’une Mercedes classe E 55 pour sa fille Pascaline, directrice du cabinet privé du président. En 2006, cette même Pascaline fait l’acquisition d’une autre Mercedes (75 558 euros) payée en partie grâce à un chèque (41 370 euros) tiré d’un compte de Me François Meyer, l’un des avocats parisiens de son père. Me Meyer précise à L’Express qu’il s’agissait d’un « cadeau »: « Pascaline est quelqu’un que je connais depuis vingt ans. Chacun sait que je gagne bien ma vie. J’ai quand même le droit de faire ce que je veux de mon argent! »
AFP
DENIS SASSOU-NGUESSO (Congo-Brazzaville)
Immobilier : 18 propriétés.
Comptes bancaires : 112.
Voitures de luxe : au moins un véhicule (172 321 euros).
Si complètes soient-elles, les investigations ne suffisent pas à convaincre le parquet d’aller plus avant dans les recherches. Le 12 novembre 2007, la plainte est classée sans suite pour « infraction insuffisamment caractérisée ». Sous-entendu: rien ne prouve l’origine frauduleuse de l’argent ayant permis ces dépenses, dont les intéressés eux-mêmes ne font d’ailleurs pas mystère. Les plaignants ont beau assurer que les présidents ne perçoivent pas des salaires compatibles avec un tel train de vie et que la plupart de leurs proches sont sans profession, le parquet estime, lui, qu’il n’y a pas matière à fouiller.
Reste que le dossier est là, avec ses factures, ses virements, ses listes d’adresses. Autant d’informations dont la divulgation agace les chefs d’Etat mis en cause. Leur colère est d’autant plus grande que l’adversaire ne s’avoue pas vaincu… Une autre plainte, assortie d’une constitution de partie civile, est déposée le 2 décembre 2008 devant le doyen des juges d’instruction de Paris. Cette fois, seuls trois présidents sont visés: Bongo, Sassou et Obiang (Guinée équatoriale). Ceux sur lesquels il existe le plus d’éléments.
« Notre but n’est pas de stigmatiser l’Afrique mais le rapport est accablant »
Cette plainte émane d’un citoyen gabonais, Gregory Ngbwa Mintsa, et d’une prestigieuse association de lutte contre la corruption et le blanchiment: Transparency International (TI). En s’associant à ces poursuites, la branche française de TI leur donne une crédibilité supplémentaire.
La composition de l’organisation laisse en effet peu de doute sur le sérieux de la démarche. Daniel Lebègue, président de TI France, est un ancien président de la Caisse des dépôts et consignations. Parmi les membres de l’association figurent Jean-Claude Paye, ancien secrétaire général de l’OCDE, et Anne-José Fulgéras, ex-chef de la section financière du parquet de Paris.
« Notre but n’est pas de stigmatiser l’Afrique et ses dirigeants, précise Daniel Lebègue à L’Express, mais le rapport est accablant. C’est même exceptionnel, pour un magistrat, d’avoir un dossier aussi précis, complet, exhaustif. La disproportion est telle entre les revenus officiels des uns et des autres et leur patrimoine qu’il y a, à nos yeux, des présomptions fortes et concordantes de détournements de fonds publics. Nous parlons tout de même de biens dont la valeur totale est évaluée à 160 millions d’euros! Et nous savons qu’ils ont d’autres actifs, en Suisse, aux Etats-Unis, peut-être en Espagne. »
Les avocats français des « suspects » contestent cette thèse et certaines assertions des plaignants. Ainsi, au nom d’Omar Bongo, Me François Meyer rejette les conclusions de l’enquête préliminaire. Selon lui, son client n’a pas 17 propriétés à son nom, mais cinq, et quatre d’entre elles auraient été acquises entre 1967 et 1974, à une époque où le coût de l’immobilier était « très bas ».
Le président congolais monte lui-même au front
« Ce patrimoine est compatible avec ses revenus de président depuis quarante ans, insiste Me Meyer. Des revenus supérieurs aux 15 000 euros mensuels évoqués par certains médias. Rappelons aussi que les chefs d’Etat du monde entier ont à disposition des fonds souverains permettant d’acquérir des biens au nom de leur pays. Quant aux personnes de l’entourage du président, elles travaillent et ont les moyens d’être propriétaires à Paris. A mes yeux, la plainte est vouée à l’échec. Les gens qui la portent le savent, mais cherchent avant tout un écho médiatique. Mon client vit très mal cette affaire absurde. Ses compatriotes aussi. Pour eux, il est logique qu’il dispose de logements à Paris. Il lui faut bien des endroits où se reposer! »
Du côté congolais, c’est le président lui-même, Denis Sassou-Nguesso, qui monte au front pour qualifier de « bourgeois de Neuilly » les dirigeants des ONG Sherpa et TI France: « Si on regarde bien, déclarait-il en décembre, ce sont des descendants de l’esclavagisme et du colonialisme qui veulent se donner bonne conscience en parlant aux Africains, en ayant pitié. »
Le cas du dirigeant équato-guinéen Obiang, au pouvoir depuis 1979, est différent. Cet homme de 66 ans, dont le pays produit aussi du pétrole et peut compter sur ses ressources forestières, n’a, semble-t-il, qu’une ou deux adresses en France. L’OCRGDF a surtout recueilli des éléments sur le parc automobile de son fils aîné, Teodorin: au moins huit véhicules, d’une valeur totale de 4,2 millions d’euros, achetés en France entre 1998 et 2007.
AFP
TEODORO OBIANG NGUEMA MBASOGO (Guinée équatoriale)
Immobilier : au moins une propriété au nom du président lui-même.
Compte bancaire : un compte (Barclays), au nom de son fils.
Voitures de luxe : au moins 8 véhicules détenus par le fils (montant total : 4 213 618 euros).
L’avocate du président Obiang, Me Isabelle Thomas-Werner, ne voit là aucune raison d’accuser son client. « Que son fils soit riche et apprécie les belles voitures, c’est une chose. Mais je ne comprends pas pourquoi mon client apparaît dans ce dossier. Que lui reproche-t-on? Il se demande pourquoi les Français lui en veulent tant. L’acharnement contre ce petit pays est incompréhensible! Les poursuites de Transparency reposent juste sur un rapport rédigé en 2004 par deux sénateurs américains. »
L’affaire « BMA » secoue la Françafrique
Par Philippe Broussard, publié le 13/02/2009 10:00 – mis à jour le 13/02/2009 16:37
De fait, ce rapport figure au dossier, mais d’autres sources confirment, sur la base d’informations plus récentes (septembre 2007), les soupçons contre les Obiang, en particulier le fils. Ces sources détaillent les mécanismes financiers qui lui ont permis de transférer des sommes colossales de Guinée équatoriale aux Etats-Unis, en transitant par des banques françaises. Entre avril 2005 et juin 2007, une quinzaine de virements sont ainsi passés par la Banque de France, Fortis France et Natixis. Avec cet argent, le fils Obiang s’est offert une villa à Malibu (35 millions de dollars) et un jet (33,8 millions de dollars).
Dans ce cas, comme dans ceux des dirigeants gabonais et congolais, la justice s’apprête donc à prendre une décision lourde de conséquences politiques. En attendant, la tension monte. A Libreville, le seul plaignant gabonais a été incarcéré pendant deux semaines en janvier. Son avocat français, Me Thierry Lévy, n’a pas pu se rendre sur place, les autorités locales ayant refusé de lui accorder un visa.
En France, aussi, la fièvre gagne. A Orléans, un opposant congolais, dont l’épouse s’était jointe à une plainte précédente, a fait l’objet de menaces. Quant à Me William Bourdon, responsable de Sherpa et défenseur de TI France, il affirme avoir subi des pressions de la part de deux personnes – dont un avocat du barreau de Paris – se présentant comme des émissaires du Gabon.
La tension est tout aussi vive dans l’entourage des présidents incriminés, où l’on redoute les ennuis judiciaires. Si les chefs d’Etat se savent protégés par l’immunité liée à leur fonction, il n’en est rien, en effet, pour leurs proches. Une note du ministère des Affaires étrangères, versée au dossier, le rappelle : ceux-ci ne bénéficient d’une forme d’immunité qu’en cas de visites ou de missions officielles. Une protection peu efficace contre les charges explosives du dossier BMA.
Les fous du volant (l’Express-journal Français)
Par Philippe Broussard, publié le 13/02/2009 10:00
Le dossier des « biens mal acquis » en France confine parfois au catalogue de voitures de luxe. Ainsi, selon la police, la famille Bongo possédait à elle seule, à la date du 12 juillet 2007, deux Ferrari, six Mercedes, trois Porsche, une Bugatti et quelques autres véhicules. Rien que du haut de gamme, dont les factures trahissent un double souci du détail et de l’esthétique.
En 2004, quand Omar Bongo s’offre, à Paris, une Ferrari 612 bleue (garantie 36 mois pièces et main-d’oeuvre), il prend en option les écussons « Scuderia » à 1 291 euros. Une peccadille, sur un montant global de 193 816 euros.
Sa fille Pascaline préfère les Maybach, une marque allemande. En 2002, elle en achète une pour 424 477 euros, sans lésiner, elle non plus, sur les options: la « paroi de séparation » (29 498 euros), le « toit panoramique » (14 498 euros) et l’indispensable « store électrique pour vitre arrière » (3 002 euros).
… a acheté huit voitures en France dont une Rolls-Royce Phantom limousine.
Mais le garage des Bongo ferait presque pitié devant celui de Teodoro Nguema Obiang Mangue, fils du président de la Guinée équatoriale. Cet homme de 39 ans, ministre de l’Agriculture et de la Forêt au sein du gouvernement paternel, ne regarde pas à la dépense. Les enquêteurs ont identifié huit voitures à son nom, acquises entre 1998 et 2007 en France: deux Ferrari, une Maybach 62, deux Bugatti Veyron, une Rolls-Royce (Phantom limousine), deux Maserati. Le montant total? 4 213 618 euros.
Dans la Rolls, achetée en 2005 pour 381 000 euros, il avait prévu des « repose-pieds arrière pivotants » (1 800 euros) et une « boiserie marquetée en ronce de noyer » (2 000 euros). Pour l’une des Maserati (type MC12, intérieur cuir noir et bleu), il a bénéficié d’une remise de 7 190,63 euros, mais la facture s’est tout de même élevée à 709 000, 01 euros TTC.
Dossier complet
L’affaire « BMA » sur LEXPRESS.fr, c’est aussi:
– les biens immobiliers des chefs d’Etat africains en France, sur notre carte interactive
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– la colère du Gabon
Dans le cas des Bugatti, il a réglé ses dépenses par des virements émanant de la Somagui Forestal, la société d’exploitation forestière qu’il dirige dans son pays. Dans un rapport daté du 9 novembre 2007, la police voyait là un « financement pour le moins atypique ».
L’avocate française du président guinéen, Me Isabelle Thomas-Werner, rejette ces soupçons et précise que le fils aîné de son client est « un homme très riche », dont la fortune provient « en partie du commerce du bois ». Selon elle, il aurait cessé ses activités à la Somagui Forestal « depuis deux ans ». Le 16 mai 2007, il y a donc moins de deux ans, la même société a pourtant effectué, à son profit, un virement en France de 300 000 euros. Un acompte pour l’achat… d’une troisième Bugatti!
Colères gabonaises (journal l’Express -France)
Par Vincent Hugeux, publié le 13/02/2009 10:00
Un vent délétère souffle sur Libreville. Celui des fins de règne maussades plombées par le dépit. Seul maître à bord du rafiot gabonais depuis plus de quarante ans, le président Omar Bongo se sent trahi, lâché par des parrains français dont l’ingratitude le déroute, lui le bienfaiteur de tant d’aventures électorales tricolores.
La preuve? Cette affaire de « biens mal acquis ». « Avec Jacques – entendez Chirac – maugrée-t-il en boucle à ses confidents, ça ne se serait jamais passé ainsi. » En clair, on aurait étouffé l’enquête dans l’oeuf. Amer, incrédule, le doyen des chefs d’Etat d’Afrique dénonce l' »acharnement » dont il serait la cible, sinon le complot relayé par une presse aux ordres. N’est-ce pas le 20 heures de France2, « télévision d’Etat », qui contribua, avec d’autres médias, à sortir de l’ombre son patrimoine parisien?
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– la colère du Gabon
« Les temps ont changé, arguë-t-on à l’Elysée. Le rapport de forces entre pouvoir, médias et justice aussi. Nos amis africains le savent, mais nous reprochent de les priver, eux et leurs rejetons en goguette, des traitements de faveur hier en vigueur. »
Vient l’énigme à 100 millions de francs CFA: y a-t-il un lien entre la revue de détail du parc immobilier du clan Bongo et les mésaventures de Bernard Kouchner? Probable. « Seule une source gabonaise a pu fournir à Pierre Péan certains documents qu’il évoque », avance un homme du sérail.
A Libreville, on en veut au patron du Quai d’Orsay, hier gratifié de contrats de consultant, d’avoir laissé enfler une « campagne hostile ». Voilà peu, un pilier du système Bongo affichait sa certitude de « tenir un ministre en vue par les c… ».
Représailles, menaces? Le procédé n’aurait rien d’inédit. Qu’on se souvienne du dossier Elf: chaque fois que la justice française lui mordille les mollets, le « doyen » réplique à coups de mises en garde plus ou moins subliminales. Et Dieu sait que ce fin connaisseur des arrières-cuisines de la politique hexagonale en a sous la talonnette.
Une nuance pourtant: l’assaut peut venir cette fois, non de la présidence, mais de l’une des coteries en lice dans la guerre de succession. Car à 73 ans, « le Vieux », dont la santé vacille, fait son âge. De l’aveu de familiers du palais, il rechigne à trancher entre son fils Ali, ministre de la Défense, et son gendre Paul Toungui, époux à la ville de l’influente Pascaline, directrice de cabinet et héritière préférée.
En plaçant trois fidèles à des postes clefs de la hiérarchie militaire, le premier nommé a marqué des points. Quant au second, il sait que son passage des Finances aux Affaires étrangères n’a rien d’une promotion. « Le pataquès des biens mal acquis n’arrange personne, souligne une initiée. Car il éclabousse tous les prétendants, qui ripostent en ordre dispersé, l’oeil rivé sur l’après-Omar. » Chacun pour soi et Dieu pour tous? A ceci près que Dieu, au Gabon, a perdu la main.
Maroc: l’épouse du président gabonais « gravement malade », selon des sources médicales
Il y a 4 heures
RABAT (AFP) — L’épouse du président gabonais, Edith Lucie Bongo, hospitalisée depuis plusieurs jours dans une clinique royale à Rabat, est « gravement malade » et même « dans un coma profond », ont indiqué vendredi deux sources médicales marocaines ayant requis l’anonymat.
Le quotidien arabophone marocain Al Jardia Al Aoula, citant une source sécuritaire non identifiée, a pour sa part affirmé que le président de la République du Congo, Denis Sassou Nguesso, se trouvait à Rabat depuis le 7 février pour « s’assurer de l’état de santé de sa fille qui agonise ».
Contactée vendredi par l’AFP, une source gouvernementale marocaine s’est refusée à confirmer ou infirmer ces informations.
« Le président congolais est arrivé en urgence en fin de semaine dernière au Maroc pour s’assurer de l’état de santé de sa fille, épouse du président gabonais El Hadj Omar Bongo », écrit Al Jardia Al Aoula (indépendant), selon lequel « des médecins ont affirmé qu’elle agonise ».
« La fille du président congolais Denis Sassou Nguesso est l’épouse du chef de l’Etat gabonais » Omar Bongo Ondimba, a rappelé le quotidien.
Selon Al Jarida Al Aoula, le Maroc a mis à la disposition du président Sassou Nguesso une résidence royale à Témara, à une douzaine de kilomètres au sud de Rabat.
Samedi dernier, l’agence marocaine MAP avait rapporté que le chef de l’Etat congolais était arrivé au Maroc pour une visite privée.
Contactée par l’AFP, une source sûre avait précisé qu’une délégation gabonaise comprenant de « hauts responsables » se trouvait bien à Rabat.
Eh RENE OBIANG……la vie est difficile quand il ne nous reste que l’âme et le périsprit.
Monsieur kilo Bravo, Merci pour le Monsieur, mais sachez que si moi ma vie est classifiée averc mon vrai nom , voir votre outrecuidance s’arroger le droit de « Salir » en se cachant derrière un pseudo a la limite du ridicule montre la lacheté de vos propos et la bassesse de votre esprit.
Carlito qui est le propos de votre basse « dissertation » a bien plus de C… que vous qui n’osez pas par couardise arborer vos propres patronymes , peut etre êtes vous d’une famille « Amorale » ou pour tout dire « Immorale ».
La simple lecture de vos propos montrent un mensonge flagrant
Il suffit de lire vos props depuis le debut.
Quand aux malheurs que je vous souhaite, c’est de ne jamais connaitre meme pas le dixieme des souffrances que j’ai enduré pour notre Pays.
La dessus mon propos est clos envers vous , car a trop donner la parole a des laches on risque de devenir aphone.
j’aime bien Carlito Il est pur dans ses idées , tandis que vous vous êtes plutot Fat et dans le vague.
j’espère Monsieur KILOgs Bravo que vous ne pensez pas que vos argumentaires legèrement Ekogesques me gènent , pour cela il faudrait que vous ayiez du poids .
Amusez vous et surtout amusez aussi la galerie.
En attendant , oui nous ferons un Site pour ces jeunes , et Vous que faites vous donc ….pour eux , vous vous sauvez la queue entre les jambes car Vous avez la TROUILLE ; la PEUR ….vous tremblez de peur d’attrapper un simple couyp de chicotte .
Dommage , mais bravo aux Jeunes courageux
Paul Okili Boyer
Monsieur Okili Boyer
Precieux ou pas, mon email reste mon email et je ne veux plus que vous l’utilisez a vos fins personels.
Vous etes d’une immoralite incroyable. J’envois un email a un compatriote pour des raisons que vous connaissez et vous, comme un loup, sautez dessus pour en faire usage personnel, pour faire de la pub pour du groupe avec lequel vous pretendez travailler.
En lisant les articles publiez sur vous (par vous meme ou par d’autre) J’ai su que vous etiez un personage incoherent, a la limite vous ne savez pas ce que vous cherchez.
Je pense que votre cervelle est fatiguee et a cours d’idee. aujourdhui je vous entend faire l’apologie de dr mengara, hier vous etiez avec bongo ensuite mamboundou, vous etes maintenant avec Don Carlito. Conclusion, vous allez dans le sens du vent, des personnes comme vous ne merite que du mepris car vous etes loin de savoir ce que vous voulez.
Pour vous dire vrais, j’aurais souhaiter echanger avec Don Carlito mais votre eventuelle presence a ses cotes m’amene a me poser des questions sur le serieux de son entreprise.
Monsieur Okili vous etes a cours d’idees, prenez votre retraite
OUI, LE BULLETIN DE SANTÉ DE NOS MINISTRES EST QUELQUE CHOSE D’ÉMINEMMENT SÉRIEUX. UN PAYS, UN ORGANISME, UN MINISTÈRE OU UN DÉPARTEMENT NE PEUT PAS PRÉTENDRE A Un RENDEMENT OPTIMAL AVEC UN DIRIGEANT MALADE.
REGARDEZ JEAN PING. QUI A DU S’ÉVANOUIR EN PLEIN COLLOQUE INTERNATIONAL, FAUTE DE SUIVI MÉDICAL RÉGULIER. S’IL AVAIT ÉTÉ RÉGULIÈREMENT SUIVI COMME JE LE PRÉCONISE, SES MÉDECINS LUI AURAIENT RECOMMANDÉ QUELQUES JOURS DE REPOS, PLUTÔT QUE D’ALLER RIDICULISER L’UNION AFRICAINE ET LE GABON A L’ÉTRANGER COMME IL L’A FAIT.
VOYEZ AUSSI OMAR BONGO ONDIMBA, QUI EST OBLIGÉ TOUS LES MOIS DE D’ABANDONNER LA GESTION DU PAYS POUR ALLER RENFORCER SON ÉTAT DE SANTÉ EN SECRET.
COMMENT UN PAYS PEUT-IL PRÉSENTER UN BON BILAN AVEC DE TELS CAS MÉDICAUX CALAMITEUX?
Monsieur Kilo Bravo ou Bravo Kilo ,je ne sais pas quel est le prenom ou le nom , vous voudrez bien m’excuser.
J’ai pris contact avec vous simplement car etant Chef d’Entreprise et travaillant avec Google et Gmail je possede la possibilité de faire bénéficier certains internautes de parrainage sur Gmail.
Carlito ayany a bon escient determiné que Gmail pouvait etre un bon support pour ses idées innovantes et Patriotes j’ai envoyé a sa liste de contact la possibilité d’avoir un email facilement ….et c’est tout
Monsieur kilo Bravo ou alors Bravo kilo sachez bien a propos que je ne suis pas « un certain » mais tres modestement gabonais et baptisé avec le dénominatif de Paul comme prénom et le nom d’OKILI (ma mère) et Boyer (mon Père) Mpongwé de l’Estuaire , né a Mfoulenzem de l’autre coté du COMO et ma mère fu accouchée par le Docteur Filippi quib a cette époque officiait au C.F.M. Consortium Forestier et Maritime.
J’espère MONSIEUR KILO BRAVO que celà vous sied car moi je ne cherche pas a savoir si Vos parents Monsieur KILO ou Madame BRAVO porteraient les memes anathèmes sur Carlito.
En fin de compte Il n’a aucunement divulgué votre si précieux Email.
Recevez Monsieur KILO BRAVO …mes Bravos au KILOgs , plutot qu’Un BRAVO pour vos KILOgs.
« L’Espoir du Changement on y crois avec le Coeur , mais on ne vient pas se promener dans l’Espoir des autres comme dans un jardin » (Paul Okili-Boyer « les dés pipés »)
Monsieur Don Carlito
Je regrette amerement de vous avoir envoye un email. Je ne savais pas que vous avez pour pratique de divulguer les coordonees prive de vos compatriote.
Je suis surpris de voir dans mon email des messages venant d’un certain Okili Boyer.
C’est vous qui lui avez remis mon e amil, je vous prie, de grace demandez a ce monsieur de ne plus me contacter ceici est valable pour vous aussi, ne me contacter plus jamais.
c’est avec des petits agissements maladroit de ce type que l’on peut vous juger. Vous ne pouvez pas vous permettre de partager mon email sans mon autorisation.
veuillez respecter mon choix et ma vie privee, ne me contacter plus jamais et supprimez mon email de votre liste de contact.
BABE
Ce qu’on attend d’un ministre ce n’est pas des communications sur son état de santé. On veut juste qu’il apporte des solutions à nos problemes dans son domaine de compétence.
Cordialement