Le procès de l’assassin présumé d’un médecin français au Gabon pourrait faire resurgir quelques fantômes. Dont celui du reporter Philippe de Dieuleveult, disparu en 1985.
Le docteur Loïc Dechazal a été assassiné le 1er février 2005 dans sa chambre de l’hôtel Méridien de Libreville. Ce médecin français de 59 ans, installé au Gabon, participait à un colloque sur le sida en Afrique.
Dix jours plus tard, la police interpellait son meurtrier présumé. Thomas N’Guindjoi-Obame, 28 ans, avouait s’être introduit dans la nuit chez sa victime pour la voler et disait l’avoir frappée à mort pour l’empêcher d’appeler au secours. Son procès s’ouvre mardi prochain devant la cour d’assises de Libreville.
« Trop invraisemblable »
La veuve de Loïc Dechazal, Régine, elle aussi médecin, et d’origine bordelaise (ils se sont connus à Bordeaux, où il étudiait à Santé navale), fera le voyage avec ses quatre enfants. Ce qu’elle en attend ? « La vérité, dit-elle. Comme toutes les victimes. »
Une vérité autre que la version officielle. Car personne, chez les Dechazal, ne veut croire à la thèse du crime crapuleux. « Trop invraisemblable », tranche leur avocat, le pénaliste bordelais Pierre Blazy.
Il pointe les « incohérences » d’un scénario qui voit un jeune homme « sans un sou vaillant » prendre une chambre dans un palace à 150 000 francs CFA la nuit (225 euros) ; qui dit avoir choisi sa victime par hasard ; laquelle lui aurait ouvert la porte à 3 heures du matin sans se méfier ; et qui, une fois son forfait accompli, quitte l’hôtel en taxi avant d’y revenir un peu plus tard en compagnie d’une prostituée.
« Tout, dans son comportement, donne le sentiment qu’il était en mission, poursuit Pierre Blazy. Il agit comme s’il était assuré de son impunité. Si le mobile est le vol, pourquoi n’a-t-il pas emporté la gourmette en or et la montre de prix que portait sa victime ? Et comment expliquer que la direction de l’hôtel, alertée pourtant par une cliente qui avait entendu des cris dans la chambre voisine, n’ait rien fait ? »
De Mobutu à Bongo
Question corollaire : si ce n’est pas crapuleux, qu’est-ce que c’est ? Sorti de Santé navale, Loïc Dechazal a été médecin militaire. Il a notamment servi au Zaïre (devenu depuis la République démocratique du Congo) dans les années 1980. C’est à ce titre, comme lieutenant-colonel dans un régiment de parachutistes, qu’il a été l’un des premiers militaires français à participer aux recherches de Philippe de Dieuleveult, cet animateur de télévision mystérieusement disparu en 1985 lors d’une expédition sur le fleuve Zaïre.
Dix ans plus tard, retraité de l’armée, le docteur Dechazal rentre en France. En 2002, il est tête de liste du Front national aux municipales de 2002 à Cap-d’Agde (Hérault). Puis, en 2005, il rempile en Afrique comme médecin de la Comilog, la Compagnie minière de l’Ogooué, qui exploite les mines de manganèse dont le Gabon est richement doté.
Faut-il chercher la vérité du côté du Zaïre ? Loïc Dechazal semblait en savoir beaucoup sur la mort de Philippe de Dieuleveult. Il avait exprimé publiquement sa conviction que l’animateur et ses compagnons n’étaient pas morts noyés mais exécutés par erreur par les services secrets du maréchal président Mobutu (1).
Ou alors du côté de la Comilog, puissant symbole de la Françafrique ? La compagnie, deuxième producteur mondial de manganèse, est la filiale de la société française Eramet, détenue elle-même à 26 % par le groupe Areva. L’État gabonais, et donc le président Omar Bongo, en est actionnaire à 25 %, ce qui lui assure de confortables revenus. Me Blazy se refuse à tisser tout lien. Quoique… « Je me pose des questions. La Comilog a été d’une clarté moyenne dans cette affaire. Le docteur Dechazal aurait-il vu des choses qu’il n’aurait pas dû voir ? »
Une interrogation que partage Régine Dechazal : « Je pense que mon mari avait découvert quelque chose. Il ne m’en a pas parlé, mais, les quinze jours qui ont précédé sa mort, je l’ai senti préoccupé. Il parlait même de rentrer en France. Aujourd’hui, je regrette de ne pas l’avoir questionné plus avant. »
(1) L’avocat du frère de Philippe de Dieuleveult, Jacques Trémolet de Villers, a demandé l’automne dernier la réouverture du dossier après la publication dans le magazine « XXI » d’une enquête accréditant cette thèse.
Ayant été à Santé Navale durant sept ans avec Loïc puis ami depuis de la famille je puis vous dire pourquoi il a été tué, il avait découvert que la ligne de chemin de fer servait à l’enfouissement discret de déchets d’uranium.
@ MILANGMI SI : vos commentaires sont minables.
Tout etait tellement clair et net que le proces est reouvert !
D ailleurs d autres evenement similaires se sont à nouveau produit dans votre si beau pays…
monsieur MILANG MI SI, ce qui est gravissime c’est que, comme vous le dites , chez vous , la source d’information c’est la rumeur .Quand la rumeur devient VERITE, alors toutes les médisances sont permises. Non monsieur MILANG MI SI,le docteur Loic Dechazal était profondemment humain,il aimait l’Afrique au point d’avoir consacré toute sa vie à aider ce continent, souvent en brousse loin des palais. Il a passé une grande partie de sa vie à combattre le SIDA AU ZAIRE, au risque de perdre la sienne , Alors par pitié, cessez de l’insulter et respectez sa mémoire. Pourquoi tant de méchanceté dans vos propos? Pourquoi tous ces mensonges ? Tout le monde savait qu’il était un excellent médecin
et vous le traitez de criminel! Et pour finir dans l’insulte vous le traitez d’homosexuel! Si vous l’aviez connu vous seriez mort de rire tellement vos accusations sont grotesques.
Non monsieur MILANG MI SI, vraiment je n’accepte pas votre discours.Vous devez beaucoup hair les français pour être si méchant. Prenez du recul, apprenez à aimer les gens, même blancs,
et vous verrez vous aurez un autre regard, tolérant et humaniste .
THEMIS
quant un étranger va dans un village il doit se tenir à carrot au risque de subir les conséquences de ses actes . ceux qui viennent chez nous sans arrières pensées rentrent sans histoires
Vous voyez les choses!!! Mr Themis vient sur BDP pour s’en prendre a MILANG MI SI, comme si c’est MILANG MI SI qui serait l’assassin de son beau-frere… REGARDEZ VOUS MEME… POUR QUE CEUX QUI ONT LES YEUX POUR VOIR, PUISSENT LIRE LE GROS FRANCAIS DE THEMIS..MILANG MI SI est devenu « un mauvais lang ». Mon cher Themis, comme tu cherches MILANG MI SI, tu as trouve MILANG MI SI. Quand ton beau-frere debarque a Moanda comme medecin-chef de l’hopital Comilog en remplacement du Dr Lesauvage, MILANG MI SI etait ouvrier temporaire a la mine Comilog. Ma petite tuee-tuee m’avait siffle que ton beau-frere ne tournait pas rond…la rumeur chez nous, c’est la veritable source d’information, mon cher ami Themis. Comme ca toute la ville en parlait… ce n’est pas mon MILANG MI SI qui parlait, mais tous les MILANG MI SI de Moanda en faisaient etat. Ce que je ne comprend pas chez vous c’est que vous aimez prendre les Africains, en particulier les Gabonais pour des veritables ignares quoi. Comment un » Vieux Medecin » retraite chez lui, trouve mieux d’aller en Afrique exercer sa profession et toucher des millions pendant que MILANG MI SI tire le Diable par la queue dans son propre pays???? Quelle medecine meme!!! Soigner le palu tous les jours, encore faut-il bien le soigner… MILANG MI SI atteint, terrasse par un mauvais PALU… il avait ose me prescrire des « quinines » et des aspirines….sachant bien que j’ai souvent mal a l’estomac apres avoir mange les feuilles de manioc…C’est vraiment criminel pour un medecin qui se disait specialiste…
Donc comme ca Mr Themis vient insulter MILANG MI SI sur BDP, ma tribune!!! Tu as de la chance toi…
MILANG MI SI ne mache pas ses mots, Mr Le Docteur faisait des mauvaises choses. Au lieu de se concentrer sur le seminaire a LBV, il avait prefere les choses qui aujourd’hui nous poussent a ecrire sur BDP.
Mr Themis, je reitere ma ferme volonte de vouloir retrouver l’assassin de Mr le Docteur. Mais helas… LAISSEZ LES GABONAIS TRANQUILLE… MERCI.
MILANG MI SI.
Si mon beau frère Loic DECHAZAL est homosexuel, je suis le pape. Je ne sais pas qui vous êtes, Milang. Ce que je sais, c’est que vous êtes une mauvaise « lang ». Vous m’écoeurez!
Monsieur le Docteur ne faisait-il pas parti de l’equipe des bandits qui avaient tourne dans « le fameux porno de Moanda »? Une rumeur plus que persistante du cote de la Ville miniere du pays l’accusait d’homosexualite…La Comilog n’a rien a cirer avec son assassinat…Pourquoi ses predecesseurs ne sont-ils pas morts? Il etait pede, et le petit bandit qui l’avait tue l’etait aussi…Il avait laisse son assassin s’introduire dans sa chambre a 3 heures du matin, sans inquieter.Vous vous rendez compte!!!! Laissez les Gabonais tranquille avec vos histoires d’homosexualite.