La politique gabonaise n’est désormais ni prévisible ni paisible. Après l’annonce de la nomination officielle d’Ali Ben Bongo dans la course électorale pour succéder à son père, pas moins de onze autres candidats (dont trois femmes) ont annoncé leur intention de briguer la présidence gabonaise.
Parmi eux deux poids lourds du PDG, le Parti démocratique gabonais. Jean Eyéghé Ndong, Premier ministre démissionnaire, a donné le ton et indiqué que l’heure de la rupture avec le système Bongo avait sonné : « Dans un village, lorsqu’il y a un chef charismatique, il peut y avoir des dysfonctionnements. Tant que le chef charismatique est vivant, sa présence constitue un facteur d’atténuation de ces dysfonctionnements. Mais dès qu’il n’est plus là, les dysfonctionnements émergent et sont difficilement contrôlables ».
A Jean Eyéghé Ndong est venu s’ajouter un autre baron du régime : André Mba Obame, l’actuel ministre de la Coordination et du suivi de l’action gouvernementale. « Après vingt-cinq ans d’apprentissage et de collaboration étroite aux côtés de feu le président Omar Bongo Ondimba, j’estime avoir été préparé à assumer cette grande responsabilité », a indiqué André Mba Obame, dans un texte intitulé « Appel de Barcelone du 17 juillet 2009 ».
« C’est une bonne chose pour la démocratie. L’horizon politique n’a jamais été aussi ouvert au Gabon », constate Wenceslas Mamboundou, chercheur politique gabonais. « Avec cette multitude de candidatures, il faut s’attendre à des alliances, ralliements… On va voir si les uns et les autres vont aller au bout de leur logique », estime-il. Si le Gabonais moyen, fataliste, se préparait à voir Ali Bongo « passer sans problème, comme son père » qui a dirigé pendant plus de 41 ans ce pays de moins d’1,5 million d’habitants, certains – notamment dans la société civile et les milieux politiques – prédisent une âpre lutte.
Pour le journaliste et chroniqueur politique Abel Mimongo, des « alliances inimaginables » sont en vue. La scène politique ayant été marquée ces dernières semaines par « des entourloupettes, tractations, conciliabules » sur des candidatures, il se profile « une reconfiguration totale », et d’abord au sein du PDG, ajoute Mimongo, chroniqueur au quotidien semi-officiel L’Union.
Avomo,
En effet il faut enlever toute absurdité aux alliances.Prenons l’exemple de Maitre louis Gaston Mayila qui appellera à voter pour le candidat de l’alliance.En ce moment Mamboundou devient candidat non de l’upg mais de l’alliance à raison de son poids electoral au niveau de ce groupement qui est entrain de se former.Mayila est beaucoup écouté dans le tsamba magossi.J’attends que Myboto puisse se rallier,lui aussi est beaucoup écouté dans le haut ogooué,pourquoi pas mba abessolo,qui peut etre benefique pour l’estuaire.il faut qu’il y ait dedant les representants de toutes les provinces du Gabon.
Balobi Zamuanga,
Nous ne pouvons pas vous traiter de rêveur dans la mesure où ce que vous dites est logique. Mais connaissant M. Ali Ben Bongo le Fils adoptif de feu Bongo, il compte plus sur le soutient de la France qu’aux voix des gabonais et gabonaises dans les urnes. Merci pour votre éclaircissement à propos de ma question sur les éventuelles alliances.
Des alliances son envisageables meme avant les elections du 30/08/09.Imaginez par exemple,comme c’est le cas qui fait beaucoup parler aujourdh’hui M.Bongo Ali désister et demander son electorat à déverser les voix chez Mba Abesssole ou Maganga Moussavou ou encore Mamboudou ,juste à la veille des élections.
En passant,un tel scénario serait historiquement salutaire pour le candidat Bongo si les abois où il tend à se trouver deviennent frénétiques,insupportables lancinant pour lui et ce aui luiest cher;surtout s’il revient à la raison:celle du réalisme et la necessité de s’éclipser de la scène des président pendant au moins un septennat.Ausssi pourrait-il s’occuper des affaires économiques,comme il semble en avoir la passion et le flair,et de la refondation de son parti qui devrait en tout cas changer de nom.
Ne me traitez pas de rêveur!!
Je voulais dire ordre dispersé
Je ne comprends pas exactement les alliances dont parlent les gabonais puisque le suffrage est à un tour au Gabon. Or j’ai comme l’impression que les candidats à cette échéance électorale veulent y aller en ordre dipersé.