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France : L’exhortation du CGF

La présidente du Conseil des gabonais de France (CGF), Madame Thérèse Nguema, a exhorté le président Gabonais, Ali Bongo Ondimba, dans un entretien exclusif à GABONEWS dans le 16è arrondissement de Paris, de penser à la diaspora gabonaise de France pour construire le Gabon.

GABONEWS(GN) : Madame Thérèse Nguéma, merci de nous présenter le Conseil Gabonais de France et parler nous de ses objectifs.

Thérèse Nguema (TN) : Le Conseil Gabonais de France (CGF) a été crée en 2005 et il fédère toutes les associations gabonaises de France, environ cinquante (50) associations sur le territoire français. Notre bureau exécutif est composé de 7 membres. Son mandat a pris fin au mois de mars 2012 et je conduis une transition qui va nous permettre de revoir les statuts, les critères d’élection pour une plus grande participation de la diaspora. Jusqu’à présent le CGF s’adressait beaucoup plus aux étudiants ce qui est normal car 70% de la population gabonaise de France est étudiante ou stagiaire. En plus, tous les gabonais résidents ou professionnels ne comprennent pas toujours l’intérêt d’aller vers le CGF alors que nous avons besoin d’eux pour faire avancer les choses. Nous sommes donc un véritable lien entre la diaspora gabonaise de France qui représente environ 12.000 personnes et les autorités diplomatiques. Enfin, nous soutenons et appuyons le Consulat et l’Ambassade du Gabon en France lors des événements républicains.

GN : Après 7 ans d’existence, quel bilan faites vous de vos activités en France ?

TN : Notre bilan est très positif. Quand il y a eu le renouvellement des passeports biométriques, le premier coût était très élevé. Pouvait le payer que des gabonais travailleurs, c’est-à-dire ceux qui ont une activité professionnelle en France. Les étudiants se sont retrouvés dans les problèmes. Et là, le CGF a pris attache avec les autorités et juste après quelques semaines, le coût a été divisé par deux. Première action du Conseil. Deuxième action, l’épineux problème des bourses. La note d’information qui est arrivée du Gabon a surpris tout le monde. Beaucoup de dossiers ont pu trouver une issue heureuse, au moins 80% de dossiers grâce à notre intervention. Les gabonais qui sont au sein de notre Conseil ne sont pas isolés, à chaque fois que nous avons une information administrative ou liée au vécu quotidien en France, ils sont toujours informés le plus vite possible.

GN : Vos inquiétudes et craintes depuis que vous êtes à la tête du CGF ?

TN : Les chefs d’entreprises gabonais vivant en France ont des problèmes pour arracher des marchés au Gabon. Nous avons posé ce problème aux décideurs et on attend toujours la réponse. Nous demandons au président de la République Ali Bongo Ondimba de penser à la diaspora gabonaise de France pour construire le pays. Nous avons des compétences dans tous les domaines pour développer le pays.

GN : Votre message de fin

TN : Nous avons une diaspora très dynamique et qui veut participer au développement du Gabon, une diaspora très responsable, qui critique et propose des solutions idoines pour la bonne marche de notre pays, une diaspora toujours en mouvement et qui attend que le pays pense à son intégration dans le processus de son développement et que chacun trouve son compte. Enfin, que Gabonews continue de parler de nous, c’est-à-dire de la diaspora gabonaise de France car vous êtes toujours présent lorsque les gabonais de France organisent des événements. Je vous tire mon chapeau pour votre dynamisme et promptitude.

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