Les populations de Ntoum, ville située à une quarantaine de kilomètres à l’est de Libreville sur la route nationale 1, vivent dans la peur. Et pour cause, les braquages en série enregistrés ces derniers temps.
La peur et la crainte se mêlent désormais dans les têtes des ntoumois et ntoumoises, à la suite des braquages en série enregistrés ces derniers jours dans leur ville.
En effet, en l’espace de deux semaines, la ville de Ntoum situé à une quarantaine de kilomètres à l’est de Libreville sur la route nationale 1, a enregistré près de douze (12) braquages perpétrés contre les mêmes cibles. A savoir, des citoyens dans la rue ou les chauffeurs routiers qui garent leurs camions le long de la voie principale pour se donner un moment de repos.
Les objets visés par ces bandits sont notamment les téléphones portables, bijoux de luxe, portefeuilles.
Selon les populations, leur sécurité est menacée. La présence d’une antenne de la gendarmerie ne change en rien les mentalités de ces bandits qui opèrent à visage découvert. Car, une fois appréhendé, ceux-ci seraient relâchés quelques minutes plus tard.
Le fait s’est répété le vendredi 12 avril dernier. Selon les populations, un braqueur arrêté ce jour là et conduit au poste de gendarmerie a été relâché quelques heures plus tard. Le même a commis un autre forfait le lendemain à 20 heures sans pourtant en être inquiété.
Face à cela, les populations se demandent si elles ne doivent pas assurer elles mêmes leur propre sécurité ? Où est donc passée la gendarmerie ?
Cette insécurité n’est pas un fait nouveau dans notre pays. Car même à Libreville, la capitale, des cas similaires sont régulièrement enregistrés.



