« Murime, le cœur en langue punu », l’association des femmes pour le développement de la Dola (Ngounié) dans le sud du Gabon s’est vue décernée mercredi à Libreville, le grand prix du président de la République, comptant pour la 16ème édition.
Ce groupement des femmes a bénéficié de la coquette somme de 25 millions de FCFA pour son activité agricole. Le chèque a été remis par le chef de l’Etat gabonais, Ali Bongo Ondimba à la présidente de l’Association, Mme Massounga Delanglade.
« L’autosuffisance alimentaire est une problématique majeure pour ne pas dire un défi à relever dont la réponse dépend de la cohérence et de la pertinence des interventions. Conscient de cet enjeu et résolument engagé dans le Gabon vert, on peut observer sur le terrain à travers le grand prix du président de la République des nombreuses réalisations opérer par nos compatriotes », a déclaré la ministre des affaires sociales, Honorine Nzet Biteghé. Mme Nzet Biteghé dans son allocution a rappelé le rôle et l’implication des femmes dans le développement du pays.
« Je voudrais rappeler en cette circonstance particulière que la femme est une marque déposée spéciale sortie de l’usine de Dieu », a-t-elle vanté sous une salve d’applaudissements, ajoutant que lorsque la femme met en œuvre d’une manière positive, elle devient un diffuseur de l’harmonie, du bonheur, de la complémentarité et du travail bien fait.
Selon elle, la femme est capable de gravir tous les échelons administratifs, économiques, culturels et politique au moyen de la sagesse, de l’excellence gage du respect de soi.
Huit autres prix d’encouragement ont été attribués aux associations des femmes des autres provinces du Gabon.
Ce grand prix du président de la République dédié à la femme gabonaise a vu entre autres innovations, l’augmentation de 95 à 200 millions de FCFA du budget d’appui aux activités de développement des économies vertes menées par les femmes gabonaises.
Ce grand prix du président de la République remis lors de la journée nationale de la femme, a été institué en 1998 par le défunt président gabonais, Omar Bongo Ondimba afin d’encourager la gente féminine à se prendre en charge.
