Depuis le 10 avril 2013, les habitants de la ville de Makokou, dans la province de l’Ogooué-Ivindo, font face à une coupure d’eau et d’électricité. La Société d’eau et d’énergie du Gabon (SEEG) parle d’un manque de carburant pour faire fonctionner les centrales qui approvisionnent la localité en ces produits.
Libreville, la capitale gabonaise, n’est pas la seule ville du pays à connaître des difficultés liées à l’approvisionnement en eau et en électricité. Les habitants de Makokou sont également victimes de cette situation qui cause de nombreux désagréments. A l’origine, selon des sources concordantes, le problème serait dû à un manque de carburant. La principale station thermique de la SEEG ne serait plus alimentée du fait d’une rupture, dans la chaîne de livraison, de carburant nécessaire pour faire fonctionner les machines et fournir de l’eau et de l’électricité à la population.
Dans cette situation intenable, les habitants de cette localité n’ont d’autres choix que de se rabattre sur le fleuve Ivindo et sur la rivière Ntang pour s’approvisionner en eau. La qualité de cette eau laisse naturellement penser aux maladies pouvant être colportées par ces cours d’eau.
Pour s’éclairer, les habitants ont dû ressortir les lampes torches et tempêtes. D’autres personnes utilisent plutôt les bougies avec tous les risques d’incendies encourus. Les commerces ferment désormais dès la nuit tombée par peur de l’insécurité que peut occasionner le black-out.
Au-delà du préjudice moral et d’autres problèmes de santé publique qui peuvent naitre de cette situation, le pire reste que les produits conservés par le froid et destinés à la consommation se sont tous détériorés. Pour les commerçants comme pour la population, ce sont des pertes énormes qui sont enregistrées. Les habitants de cette localité du nord-est du Gabon souhaitent donc que les autorités du pays puissent tout mettre en œuvre pour rétablir ce désagrément.
Par ailleurs, le chef-lieu de la province du Woleu-Ntem, Oyem, a passé quarante-huit heures (dimanche et lundi derniers) sans électricité, également à cause d’un manque de gasoil pour alimenter la station thermique de la SEEG qui alimente la ville.




En somme, face a toutes ses difficultés il serai judicieut que l’état trouve une société pour concurencier la S.E.E.G
Ainsi les choses iront mieux