Suite à la persistance des crimes dits de « sang » et l’assassinat vendredi dernier d’un officier de la garde républicaine, le Chef de l’Etat gabonais, Ali Bongo Ondimba, qui a présidé samedi en milieu d’après midi au palais présidentiel de Libreville une réunion d’urgence à ce sujet, a sonné la fin du mythe en indiquant que « tous les crimes doivent être élucidés et les coupables punis ».
Le Président gabonais, Ali Bongo Ondimba a présidé samedi à 15h au palais présidentiel une réunion spéciale qui avait pour ordre du jour « la recrudescence des crimes de sang » qui sévissent dans le pays.
Au cours de cette réunion élargie aux responsables des forces de défense et de sécurité et à laquelle prenaient part les Ministres Gabonais de l’Intérieur, Jean François Ndongou et de la Justice, Ida Reteno Assonouet, le Chef de l’Etat a été clair « tous les crimes doivent être élucidés et les coupables punis ».
En plus des instructions qui ont été préalablement données aux deux ministres concernés par la question des crimes de sang, le Président Ali Bongo Ondimba a demandé aux commandants en chef des Forces de Police et de Gendarmerie de tout mettre en œuvre pour ramener, sans délai, la sécurité dans les villes et villages du pays où règnent la psychose de l’insécurité.
Durant cette réunion, le Chef de l’Etat a demandé au ministre de la Justice de reprendre d’une part la poursuite des sessions criminelles spéciales et d’autre part, de veiller à ce que les poursuites judiciaires soient engagées à l’encontre des auteurs présumés des crimes de sang et leurs instigateurs éventuels.
Aux magistrats en charge des dossiers des affaires criminelles, Ali Bongo Ondimba leur a demandé de les instruire et de ne céder à aucune forme de pression, arguant que la justice rendue au nom du peuple gabonais doit être la même pour tous.
Notons que plusieurs faits ont conduit à ladite réunion. Parmi lesquels, la rencontre la veille entre la Première Dame, Sylvia Bongo Ondimba et les responsables de l’Association de Lutte contre les Crimes Rituels (ALCR) et ceux des confessions religieuses, puis l’assassinat au quartier Bangos dans le 3e arrondissement de Libreville d’un officier de la Garde Républicaine.



