Le président du Snec, Jean Rémy Yama a indiqué que ‘’ce protocole d’accord, tant souhaité par le Snec, stipule que le gouvernement s’engage à mettre la prime incitation à la recherche (PIR) dans les bulletins de salaire des enseignants-chercheurs et chercheurs du Gabon, de même qu’il s’engage à garantir la période transitoire, au cours de laquelle le gouvernement et les enseignants travailleront à l’élaboration et l’adoption, dans un délai n’excédant pas un (1) an, du statut particulier des enseignants-chercheurs et chercheurs, et de la nouvelle grille indiciaire correspondante, conformes au orientations du président de la République’’.

Expliquant l’intransigeance des enseignants chercheurs M. Yama explique a déclaré que ‘’l’arrêté, mais ce n’était pas suffisant’’ soulignant qu’ils avaient été en 1990 et 2000 faute d’un document écrit où le gouvernement s’engageait à régulariser la situation des enseignants chercheurs’’.

Se prononçant sur l’éventualité d’une reprise de cours dans les universités et grandes écoles du Gabon, le président du Snec a dit ‘’s’en remettre aux enseignants-chercheurs et chercheurs, qui décideront ce matin, au cours d’une assemblée générale, s’ils doivent lever leur mouvement d’humeur et reprendre les cours’’, précisant, par ailleurs, que l’augmentation de la PIR n’a jamais été la revendication du Snec.

‘’Notre revendication, c’est l’application des mesures présidentielles, l’augmentation des salaires des enseignants, pour s’arrimer aux standards internationaux et non la PIR qui est un engagement du gouvernement’’, insistant sur leur revendication.

‘’Nous avons accepté les propositions du gouvernement, mais cela ne signifie pas que nous abandonnons nos revendications’’, a déclaré M. Yama invitant ‘’le gouvernement à respecter ses engagements, car nous allons remplir notre part du contrat’’.