Le syndicat de l’organisation nationale des employés du pétrole (Onep) revenu sur la table des négociations lundi à Libreville après avoir décidé vendredi de claquer la porte pour dénoncer la volonté du gouvernement ‘’de faire du sur place sur sa principale revendication portant sur une meilleure maîtrise de la main d’œuvre étrangère dans le secteur pétrolier’’, selon un communiqué de cette association.
Le représentant de l’Onep M. Aurat Reteno a déploré dans ce communiqué que ‘’le gouvernement n’a acté aucune décision depuis la suspension de la grève. La délégation gouvernementale aux négociations est partie d’une vingtaine à seulement trois membres vendredi dernier’’, interprétant cette défection comme une ‘’simple désinvolture du gouvernement’’.
‘’Vendredi après avoir claqué la porte des négociations entamées depuis un mois, les syndiqués sont regagné la table des négociations. Ces rencontres sont déterminantes pour la suite des autres évènements’’, selon le communiqué de presse de cette organisation.
‘’En mars dernier, l’Onep avait observé une grève de 5 jours pour les mêmes raisons. La grève avait eu des effets négatifs sur l’économie du pays. L’ONEP menace d’appeler à nouveau à la grève si les parties prenantes ne s’accordent par sur les principales revendications des membres de l’Onep, à l’issue de cette énième rencontre ’’, rapporte-t-on.



