Le Gabon, via la directrice de la région sanitaire, Libreville-Owendo, Dr Jonasse Solange Ndembi Antimi, a procédé, le lundi 22 avril 2013 à Libreville, au lancement d’une campagne nationale de vaccination destinée prioritairement aux enfants de 0 à 11 mois.
Cette initiative qui s’inscrit dans le cadre de la semaine africaine de vaccination (3e édition) est organisée par le Gabon, l’Organisation mondiale de la santé (OMS) et l’Organisation des nations unies pour l’enfance (Unicef). La campagne lancée au centre de santé d’Awendjé, dans le 4e arrondissement de Libreville, a pour thème «sauvons des vies. Prévenons des infirmités. Vaccinons». Elle ambitionne d’atteindre un objectif d’au moins 300.000 enfants à protéger, ainsi que les femmes enceintes, contre les maladies évitables par la vaccination.
Le ministre de la Santé, le Pr Léon Nzouba, qui a prononcé un discours à l’occasion de ce lancement, dans la province de la Ngounié (Mouila) a indiqué que «cette initiative fournit aux pays et aux partenaires une occasion exceptionnelle de renforcer les programmes nationaux de vaccination en exploitant les ressorts du plaidoyer et du partenariat». Aussi, a-t-il invité tous les parents à faire vacciner leurs enfants.
Le Pentavalent, les vaccins contre la rougeole et la fièvre jaune ainsi que la vitamine A sont les principaux vaccins administrés par voie orale aux enfants durant cette campagne. Ceux âgés d’un an à moins de cinq ans, recevront de la vitamine A et un déparasitant. Les femmes enceintes seront quant à elles vaccinées contre le tétanos.
«Dans la région sanitaire de Libreville-Owendo, nous avons 2805 enfants qui n’ont pas encore été vaccinés et nous devons rattraper ce retard pour éviter les épidémies. Il n’y a pas de raisons pour que les parents ne viennent pas faire vacciner leurs enfants, puisque les vaccins sont gratuits», a indiqué le Dr Jonasse Solange Ndembi Antimi.
Durant toute la semaine, les équipes positionnées dans les centres de santé et autres points de vaccination procèderont à la vaccination de tous ces enfants. Entre temps, la sensibilisation des populations se poursuit par l’intermédiaire des messages radiodiffusés et télévisés.



