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Réaménagement au Commandement en chef de la Police nationale

Police-nationale2Après le décret présidentiel du samedi 20 avril dernier, le siège du commandement en chef de la police nationale, à Libreville, a abrité le mardi 23 avril 2013, la cérémonie d’installation des personnes ayant été promues dans la haute hiérarchie de la Police nationale.

Si le commandant en chef de la Police nationale, Léon Mistoul, s’est vu renouveler la confiance du président de la République, il n’en n’a pas été de même pour ses adjoints. Ces derniers, pour la majorité des généraux, ont été remplacés par de jeunes, censés pouvoir mieux se mouvoir et aider à maitriser le flot de malheurs que draine désormais l’insécurité galopante dans le pays.

Dans son allocution circonstancielle, le commandant en chef de la Police nationale, Léon Mistoul, en exhortant les promus à travailler d’arrache-pied, leur a rappelé que «ceux qui sont partis n’avaient pas démérité», mais le principe veut que «les hommes passent et l’administration reste». Pour le général Mistoul, c’est «une nouvelle page qui s’ouvre dans l’histoire de la Police nationale».

L’un des changements importants dans l’exécutif de la Police nationale se note au niveau de la direction générale de l’Office centrale de lutte anti-drogue (Oclad), où un nouveau directeur, le colonel David Ovono Etho, a été promu. Des observateurs estiment que l’ancien directeur a fait les frais des exactions occasionnées, à maintes reprises, par les agents en service dans cette direction.

On se souviendra, en effet, que des policiers de ce service sont régulièrement indexés dans des affaires de drogues. Plusieurs procès ont été notés dans lesquels ils ont été présentés comme des fournisseurs et souteneurs des réseaux qu’ils sont censés démanteler. Ce qui, par voie de conséquence, contribue au développement de l’insécurité dans le pays où l’on dénombre, au-delà des banals braquages et petits larcins, des crimes de sang et même rituels. Des éléments qui ont nécessairement contribué à tenir le blason de la police nationale, d’autant plus que la population vit désormais dans la psychose, non sans espérer que les autorités du pays apportent des solutions pouvant éliminer la montée vertigineuse de la violence dans le pays.

Avec ces nouvelles nominations, qui concernent en grande majorité des colonels, c’est presque la fourmilière qui a été bousculée. Les deux commandants en chef en second promus sont les colonels Timothée Abili et Denis Mikala Boutamba. L’heure est ainsi à l’attente des résultats pour redonner confiance aux Gabonais

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