À quelques heures de la grand-messe des gouverneurs de la Fondation pour le renforcement des capacités en Afrique (ACBF) qui se tiendra du 27 au 30 juin 2013 à Libreville, les experts africains de cet organisme se sont réunis, le 25 juin, au tour d’un forum de haut niveau dans le cadre d’échange d’expériences issues des différents projets initiés sur le continent, mais également pour examiner l’impact des projets financés dans certains pays africains.
L’hôtel Laico Okoumé Palace a abrité, le 25 juin 2013, les travaux du forum de haut niveau sur l’échange d’expérience des Instituts d’analyse des politiques, des programmes de gestion de politiques économiques et des programmes de formation en gestion du secteur public de la Fondation pour le renforcement des capacités en Afrique (ACBF). Cette rencontre qui regroupait les experts venus de plusieurs pays africains, a pour objectif de préparer les différents projets qui seront débattus par la 22e session annuelle du conseil des gouverneurs de cette organisation, qui aura lieu du 27 au 30 juin prochain à Libreville.
Les assises de Libreville auxquelles prendront part la quarantaine des gouverneurs de cette organisation, ont pour objectifs spécifiques de bâtir une image forte, durable et crédible du partenariat ACBF-Gabon ; créer et consolider une relation de confiance entre les instances dirigeantes de l’ACBF et le Gabon et renforcer au sein de l’Institution les conditions favorables à l’adoption des idées projets du Gabon.
L’ensemble des projets financés par l’ACBF vise à accroître l’efficacité des organisations africaines, à concevoir et à exécuter des politiques publiques pertinentes, compatibles avec les exigences de la bonne gouvernance. C’est à ce titre que l’ACBF a financé plusieurs projets au Gabon comme le projet de renforcement des capacités en gestion économique et financière (Pregacef), le projet de renforcement des capacités des institutions de contrôle et d’inspection d’Etat du Gabon (Preciega), le projet d’appui au management du secteur public (PMSPA-ENA Libreville).
«La modernisation des économies africaines est une des conditions nécessaires pour permettre l’essor du continent et l’amélioration significative des conditions de vie des populations. Cet horizon dépend étroitement de la capacité des États à mettre en place des politiques publiques innovantes, collées aux standards internationaux, dans chaque secteur. Notamment celui de l’économie et des finances. C’est l’objectif que s’est fixé l’ACBF, dont la mission principale est de mettre au service des pays membres, à travers ses programmes d’appui, des spécialistes de haut niveau pour la formulation et l’exécution cohérente des politiques publiques», précise un communiqué de l’ACBF.
Créée il y a 20 ans pour apporter des réponses concrètes aux défis du renforcement des capacités humaines et institutionnelles, l’action de l’ACBF s’organise autour des axes suivants : le renforcement des capacités en matière de formation ; le renforcement des capacités des institutions de contrôle ; la professionnalisation des voix du secteur privé et de la société civile ; la mise en place et le soutien aux programmes d’aide à la réduction de la pauvreté ; la mise en place et le soutien aux programmes de développement intégrant la préservation de l’environnement.
