Dans le cadre de la recherche des voies et moyens pour la protection de la biodiversité, un atelier a été ouvert mardi dans la capitale gabonaise en vue d’examiner les pistes devant aider les hommes à mieux cohabiter avec l’animal. A cet effet, la coopération entre le Japon et le Gabon a permis de doter l’Institut de recherches en écologie tropicale (IRET) d’un laboratoire en équipement performant devant conduire au renforcement des capacités des chercheurs gabonais.
Il s’agit d’habituer les chercheurs gabonais à l’utilisation de ces outils afin de trouver des mécanismes qui conduisent à cette coexistence durable entre l’homme et l’animal. Ces équipements seront pour cela exploités par des chercheurs gabonais et japonais afin d’identifier la faune et la flore et faire la proposition de la méthode de contact sécurisée entre l’homme et les grands mammifères, particulièrement avec les primates.
Parlant de cet atelier du Projet de conservation de la biodiversité en forêt tropicale portant sur ce sujet de la coexistence durable entre l’homme et l’animal (Procobha), le Coordonnateur national du projet, Guy Max Moussavou a indiqué qu’il «s’inscrit dans la conservation de la biodiversité axée sur l’étude et le suivi des gorilles, avec pour activité principale l’étude des gorilles et la présence humaine».
Déjà en exécution dans le Parc national de Moukalaba-Doudou depuis septembre 2009, le Procobha se développe avec la participation de la population locale sur la base des données scientifiques. Pour le représentant de l’Agence japonaise de coopération internationale (JICA), Ichiyama Taku, «l’importance de ce projet, au regard cette biodiversité très riche dont regorge le Gabon, est la préservation».
