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Enseignants stagiaires gabonais à la peine au Ghana

enseignants-ghanaDifficulté à s’approvisionner en eau, problèmes d’électricité en plus du coût de vie loin de correspondre à leurs maigres moyens, les enseignants stagiaires Gabonais envoyés au Ghana, il y a plus d’un an, vivent le calvaire et lancent des cris de détresse qui, semble-t-il ne sont entendus par les pouvoirs publics de leur pays.

Relayée aussi bien par les médias gabonais que par des internautes sur différentes plates-formes numériques, la souffrance, mieux la misère que subissent certains compatriotes dans les pays étrangers laisse perplexe sur les politiques mises en place par le gouvernement en vue de faciliter le séjour de ces concitoyens à l’extérieur du pays.

En effet, que ce soit pour des raisons d’études, de travail tel que la diplomatie ou de stage, il semble que le pays a du mal à assurer le suivi de ses ressortissants lorsque ceux-ci sont envoyés hors des frontières nationales. Ce qui se vérifie aisément avec la grogne récurrente de plusieurs étudiants Gabonais à l’étranger. Mécontentement souvent suscité par le retard, si ce n’est les suspensions intempestives des bourses d’étude, ou encore par un ensemble de difficultés administratives rencontrées à l’étranger.

Depuis plus d’un an, les 74 enseignants Gabonais envoyés au Ghana par le ministère de l’Education nationale sont aux abois et crient leur calvaire à qui veut les entendre, sans qu’aucune solution n’ait, jusqu’alors, été trouvée par le gouvernement gabonais et particulièrement leur ministère de tutelle qui, il y a plusieurs mois, semblait plein d’ambitions et tout heureux de les envoyer en stage au pays de Kwame Nkrumah.

En effet, dans l’objectif de répondre au souhait du Président de la République d’initier, dès le plus jeune âge, les jeunes Gabonais à la langue anglaise, le ministère de l’Education nationale avait sélectionné 74 enseignants en vue d’un stage au Ghana pour que ces derniers se familiarisent avec la langue qu’ils sont appelés à transmettre à leurs futurs élèves. Une belle initiative à la base, serait-on tenté de dire, si toutes les dispositions avaient été prises par les autorités gabonaises en charge de la facilitation de l’installation de ces compatriotes à Accra.

Mais rien. Du moins pas grand-chose n’a été fait dans cette ordre, indique le journal Echos du Nord qui, dès les premiers signes d’inquiétude des malheureux stagiaires, en avait déjà fait «écho» dans sa parution n°187 du lundi 8 juillet 2013. Deux mois après (n°197), rebelote, les mêmes plaintes continuent d’être notées auprès de ces enseignants stagiaires. L’on pointe désormais du doigt certaines personnalités, plus ou moins «célèbres» ayant la confiance de Séraphin Moundounga, le ministre de l’Education nationale.

Parmi ces personnalités, Daniel Franck Idiata du Cenarest qui aurait soumis le choix d’Accra au ministre plutôt que celui de Cape Coast mieux adapté pour la formation des stagiaires : aussi bien pour la question du logement que pour la qualité même de l’enseignement. Il faudrait en effet, relever que ces 74 stagiaires, certains partis au Ghana avec femme et enfants, logent dans un immeuble inachevé. La faute, murmure-t-on, à Mme Moubenga, secrétaire général adjointe du ministère de l’Education nationale. La dame, à ce qu’il semble, aurait, à son tour, été conseillée par sa fille, ancienne étudiante dans le pays, qui avait promis de s’occuper du logement des stagiaires par l’intermédiaire d’un ensemble d’amis et de connaissances restés sur place. Vu sous cet angle, il est fort à parier que le calvaire de ces compatriotes dure encore quelques temps.

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