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Le président de la CNLCEI à Accra pour la naissance de l’AAACA

artoff4206Le président de la Commission nationale de lutte contre l’enrichissement illicite (CNLCEI) du Gabon, Dieudonné Odounga prend part depuis lundi, à Accra la capitale du Ghana, à la deuxième conférence conférence des Institutions de lutte contre la corruption en Afrique à l’effet d’adopter les statuts de l’Association des Institutions africaine de lutte contre la corruption (AAACA) en anglais, a-t-on appris mardi de source proche de la CNLCEI.

Prévu pour s’achever jeudi prochain, les assises de la capitale ghanéenne sont conjointement financées par la Commission économique des nations unies pour l’Afrique (CEA), le Conseil consultatif de l’Union africaine sur la corruption (UA-ABC), la Banque Africaine de Développement (BAD) et la Commission des Droits de l’Homme et de l’Administration de la Justice du Ghana(CHRAJ).

Ces travaux visent à renforcer la coopération mutuelle et le dialogue entre les membres ; adopter le statut de l’Association et mettre en place ladite Association.

Plusieurs communications ont ponctué cette conférence, notamment le discours du chef de l’Etat du Ghana John Mahama prononcé lundi et celui du président du comité intérimaire de l’AAACA.

D’autres communications très relevées ont été également faites portant sur « la Convention de l’Union africaine (UA) contre la corruption et sa mise en œuvre », « le renforcement de l’indépendance et de l’efficacité des institutions nationales de lutte contre la corruption », « la lutte contre la corruption dans la fonction publique conformément à la Convention de l’UA sur la prévention et la lutte contre la corruption » et « la nécessité de la création d’une plate- forme continentale de lutte contre la corruption ».

L’idée d’une plate-forme panafricaine englobant les pays d’Afrique de l’Est, de l’ouest, du Centre, du Nord et de la partie australe remonte à octobre 2012 à Bujumbura (Burundi) à l’occasion d’une conférence des institutions de lutte contre la corruption en Afrique. Les participants y voyait, à travers un tel regroupement, la nécessité de « rendre plus effective la Convention de l’UA contre la corruption adoptée le 12 juillet 2003 à Maputo (Mozambique) et permettre l’échange de d’expérience ».

Mais, l’envol sera effectivement pris en juin 2011 , toujours à Bujumbura, lors de la première conférence africaine de lutte contre la corruption marquée par l’appel du chef de l’Etat burundais, Pierre Nkurunziza, à tous les Etats du continent de « devenir un groupe d’Etats contre la corruption , à mesure d’assurer une surveillance constante et réciproque entre les Etats membres dans la lutte contre la corruption et les infractions connexes » parce que selon lui, « le caractère international du phénomène de la corruption montre qu’il ne peut y avoir de développement sans efforts conjugués des Etats car l’isolement d’un Etat affaiblit tous les Etats, d’où l’importance des mécanismes d’aide à la coopération juridique et mutuelle ».

Ici, la conjugaison des efforts dans les enquêtes et l’entraide judiciaire ainsi que la mise en œuvre des stratégies en matière de lutte contre la corruption, se justifie d’autant plus que « comme crime transnational, les auteurs de corruption commettent leur forfait dans leurs pays et s’envolent vers des pays étrangers. Le produit de ce crime va bénéficier aux autres pays, ce qui décourage les investisseurs », avait indiqué le Dr Tito Rutaremara, président du regroupement des institutions de lutte contre la corruption en Afrique de l’Est.

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