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Ngul Binga pour le Slam au féminin

slamAprès une année de répit en raison de quelques difficultés liées au financement de l’évènement, le Collectif Ngul Binga, géré par de jeunes professionnels de l’art oratoire gabonais organise ce week-end, sa 2ème édition du concours de slam au féminin. Un rendez-vous culturel visant d’abord la promotion du talent de la jeune Gabonaise.

Alors qu’en 2012, il organisait sa première édition du concours d’art oratoire exclusivement dédié aux jeunes slameuses en herbe curieuses de se confronter à d’autres au cours d’une soirée consacrée au genre, « Ngul Binga », un collectif d’une dizaine de jeunes Gabonais professionnels et amateurs de slam et de poésie s’est confronté, en 2013 à de nombreuses difficultés. Notamment dans le financement et l’acquisition d’un matériel adéquat pour l’organisation d’une deuxième, fortement attendue par les aficionados. En 2014, ça y est ! Le collectif qui a lancé la phase d’inscription en décembre 2013, se dit fin prêt.

Le samedi 25 janvier prochain apparaît désormais comme la date de leur retour avec l’organisation de la 2ème édition du « Concours de slam au féminin », grâce à l’implication du ministère gabonais de la Culture et le soutien de la marraine de l’édition, la chanteuse Naneth. Pour Charlène Biveghe Assoumou, plus connue sous le pseudonyme de Princess Zalang, promotrice de l’évènement, « les objectifs assignés au concours n’ont pas changé. Ils sont assez simples : il s’agit de faire la promotion du talent de la jeune Gabonaise, où qu’elle soit ». Ainsi, a-t-elle indiqué, qu’« au terme de la phase de formation des candidates présélectionnées, assurée par de nombreux slameurs professionnels et expérimentés, les slameuses en herbe devront s’affronter afin d’en déterminer la meilleure ». Les critères de leur évaluation devront donc nécessairement être basés sur la diction, la performance scénique, l’applaudimètre, l’originalité du texte et le respect du temps imparti à chacune des candidates.

« Derrière cet évènement, nous visons plusieurs choses. La première étant la promotion du slam en général, celui pratiqué par la gente féminine gabonaise en particulier, mais surtout de susciter de l’intérêt et l’envie positive de la part des amatrices de slam qui ont souvent du mal à se dévoiler », a relevé Charlène Biveghe avant d’ajouter que l’évènement, à terme, permettra d’offrir un podium et une certaine visibilité aux différentes candidates, mais davantage à la gagnante de la présente édition, sans omettre la précédente (Geid) dont la promesse d’un opus dans le genre n’a jusque-là pas été réalisée. « Nous nourrissons le projet de la réalisation d’un album de slam dans lequel apparaîtront une œuvre de chacune des candidates préalablement choisie », a-t-elle promis en confirmant la participation au concours, ce samedi 25 janvier 2014, de plusieurs artistes et groupes d’artistes féminins telles que la Compagnie Solik (ex-Danse Fé), Ebene Dance, Tina, Nan’s et Desirey N.M.

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