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Gabon: Mairie: Ntoutoume Emane veut « l’ordre » à l’Hôtel de Ville, la « lutte contre la prolifération des marchés anarchiques » engagée

A son entrée en fonction, le nouveau maire de Libreville, Jean-François Ntoutoume Emane a souhaité ne pas prononcer un discours programme pour le quinquennat qui commence à l’Hôtel de Ville, toutefois il a laissé glisser, jeudi, certains axes forts de son action politique au cours de son mandat placé sous le sceau du rassemblement des forces vives de la commune, ainsi que politiques présentes au Conseil municipal, en particulier la « lutte contre l’incivisme » hissée au rang de priorité, d’autant que cette glissade qui s’est beaucoup accélérée parmi une frange considérable de concitoyens se vérifie au quotidien dans la ville, gangrenée par l’insécurité et les vols armés entretenus par des bandes de récidivistes, enlaidie par la « prolifération des marchés anarchiques » visibles de jour comme de nuit surtout dans les quartiers populaires.
« La préservation de nos acquis doit nous obliger à mener ensemble, de façon incessante, la lutte contre l’incivisme, qui est une grande pathologie ambiante dans notre commune. Celle-ci souffre, en outre, cruellement de la saturation des cimetières existants et de l’encombrement, à certaines heures, de ses voies de circulation » a souligné de prime à bord le nouvel édile de la capitale gabonaise déterminé à rassembler ses concitoyens autour d’un idéal : construire, ensemble, une ville où règne « la liberté », où selon lui vivent des Hommes « responsables ».

Ensuite, faisant acte de pédagogie répétitive, Jean-François Ntoutoume Emane s’est employé à être plus précis dans son adresse à l’opinion : « la liberté, la vraie, celle qui est le contraire de l’anarchie, s’arrête là où commence celle des autres citoyens ». En d’autres termes, la « liberté » et son corollaire la « paix » reconnues sans conteste comme étant effectivement des réalités du modèle politique gabonais envié à l’échelle sous régional et continental, ne seront possibles que dans « l’ordre » bien conçu au sein de l’Etat.

Puis, au final, il ne s’est pas empêché de se référer à l’article 4 de la Déclaration universelle des Droits de l’Homme et du Citoyen : « l’exercice des droits naturels de chaque homme n’a de bornes, que celles qui assurent aux autres membres de la société la jouissance de ces mêmes droits ».

Par ailleurs, il y a ce message optimiste ultime que le maire de Libreville a tenu à partager, à la fois à ses collaborateurs agissant parfois abusivement comme contrôleurs municipaux sur le terrain, et à l’ensemble des citoyens de la commune.

« Il n’est évidemment pas question, dans notre esprit, d’empêcher les petites gens, les Gabonais modestes, surtout les femmes besogneuses, de vivre de leur commerce. Mais il est davantage question de rationaliser les implantations des lieux de petits commerces, et de les assainir, comme il importe aussi de rationaliser le fonctionnement de nos grands marchés, et de clarifier leurs liens avec notre municipalité » a conclu M. Ntoutoume Emane.

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  1. Il ne fera rien de bon c’est les mèmes discours de tous les jours,il a été premier ministre pendant des années le peuple gabonais n’rien vu de ce qu’il a fait.on ne veut plus les discours les gabonais vivent mal.en un mot c’est un blaqueur.

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