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Gabon : L’USAP accorde un répit au Premier ministre

Les délégués de l’Union syndicale de l’administration publique, privée et parapublique (USAP) ont été reçus le 26 novembre à Libreville par le Premier ministre, Jean Eyeghé Ndong, pour faire le point sur la plateforme revendicative déposée le 6 novembre dernier à la Primature. Les syndicats affiliés à l’USAP avaient donné le 22 novembre un ultimatum d’une semaine au gouvernement pour prendre en compte leurs revendications, menaçant de déposer un préavis de grève générale dès le 1er décembre.
Sur les cendres encore chaudes de la crise de l’Education nationale, le chef du gouvernement a prestement reçu les délégués de l’Union syndicale de l’administration publique, privée et parapublique (USAP), quatre jours après l’ultimatum lancé par la centrale syndicale pour la prise en compte du cahier des charges déposé le 6 novembre à la Primature.

La délégation de l’USAP, menée par son président, Fridolin Mvé Messa, a été reçue le 26 novembre dernier par le Premier ministre, Jean Eyeghé Ndong, pour faire le point sur les revendications des agents de l’Etat et les délais demandés pour leurs mises en œuvre.

Les six principaux points inscrits au cahier des charges des agents de l’administration publique ont été présentés au chef du gouvernement, notamment l’harmonisation ou le réajustement des salaires des agents de l’Etat recrutés après 1991 ; la valorisation de la prime de rentrée scolaire, de la prime de transport et de celle pour le logement, ou encore la révision de toutes les conventions collectives du secteur privé.

Concernant l’harmonisation des salaires des agents, l’USAP a estimé que le système de rémunération en vigueur pénalisait les agents recrutés après 1991 en les privant de certains avantages. Arguant l’article constitutionnel qui stipule « à diplôme égal, salaire égal », l’USAP propose l’harmonisation à compter de janvier 2009 de la prime de logement pour faire face à l’augmentation des coûts du secteur immobilier et de la construction.

Passé ce délai, le président de l’USAP a indiqué que la centrale syndicale «se saisira de tous les moyens possibles pour se faire entendre».

Au titre de la revalorisation des primes, les agents de l’Etat proposent une harmonisation à 200 000 francs CFA pour la première catégorie A1, 150 000 francs CFA pour les agents en A2, 100 000 francs CFA pour les agents classés en B1 et 75 000 francs CFA pour les agents de B2.

Au regard de la nature des revendications des agents, le Premier ministre a convenu avec les leaders syndicaux l’octroi d’un délai d’une semaine afin de procéder à l’examen juridique et financier nécessaire à la prise en compte des revendications, et leurs mises en œuvre dans les délais demandés.

La prochaine rencontre a été fixée à la semaine prochaine, le jour exact restant à définir, pour faire le point sur l’évolution de la situation et la faisabilité des exigences syndicales au niveau des organismes de tutelle.

La tension couve depuis quelques temps dans de nombreuses administrations où les agents sont toujours en attente de la régularisation de leurs situations professionnelles. Le Syndicat national des greffiers a déposé un préavis de grève qui devait s’achever ce 25 novembre.

L’Union des personnels de santé et assimilés (UPSA) et le syndicat de l’Education nationale (SENA) sont en négociations avec les autorités sur la prime de logement, tandis que les syndicats des agents de l’Agriculture et des Eaux et forêts ont engagé des pourparlers tendus avec leurs tutelles concernant le relèvement effectif des primes des agents depuis 2006.

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